“Pacific Drive”, un jeu de survie façon road-trip qui en a sous le capot

La voiture est un élément si central que le protagoniste de Pacific Drive n’a pas d’autre nom que Driver, “conducteur”. Le jeu, sorti le 22 février sur Playstation 5 et PC, invite à explorer “la réalité croulante, déglinguée, de la Zone d’exclusion olympique du Nord-Ouest Pacifique”, résume Polygon. L’intrigue se déroule dans les années 1990, quarante ans après que des expérimentations scientifiques ont mal tourné sur la péninsule Olympique, située dans l’État de Washington.

Le joueur “trouve un vieux break avec lequel il établit une connexion surnaturelle, et il s’en sert pour explorer la Zone, en quête de réponses. Il en sort souvent pour progresser à pied, mais la voiture est un moyen de transport essentiel, qui protège le joueur tout en lui assurant une capacité de stockage pour son butin.”

Habile mélange des genres

Le critique du site spécialisé américain, Oli Welsh, a adoré de nombreux aspects du jeu, de l’atmosphère doucement mélancolique aux dialogues entre habitants de la Zone, entendus par radios interposées. Mais c’est bien ce que le premier jeu des studios Ironwood (installés à Seattle, non loin de la péninsule Olympique) a sous le capot qui l’a convaincu.

Pacific Drive est un jeu difficile, original, superbement conçu, il puise dans plusieurs genres différents et en fusionne les concepts et les boucles de jouabilité, ce qui lui confère une forte identité bien à lui.”

On croise ainsi des éléments empruntés aux simulations de conduite, aux jeux de survie ou encore aux roguelike (exploration de donjons). Sur la partie survie, Pacific Drive comporte une idée de génie, selon Polygon : concentrer sur la voiture tout ce qui concerne d’habitude le héros dans la recherche de ressources et la confection d’objets. “Elle vous sert de base arrière, de compagnon, d’armure, d’arsenal et de compétences, le tout incarné dans un unique châssis branlant et stoïque. Elle va partout avec vous, prend tous les coups pour vous, et il faut constamment l’entretenir et la modifier.”

Enfin, même quand la situation est tendue et les récompenses maigres, Oli Welsh ne peut s’empêcher de retourner faire une virée en voiture. “Le jeu recèle bien des mystères qu’il me reste à résoudre, et des systèmes d’une incroyable profondeur que je suis loin d’avoir complètement explorés ; et chaque fois que j’ouvre la porte du garage et que je démarre, le jeu emballe toute cette complexité et l’embarque avec moi.”

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