Pérou, Kosovo, Jimmy Lai et Jersey : les informations de la nuit

Le nouveau gouvernement péruvien présenté. “Je lance un appel fraternel au calme, à la tranquillité et à la paix sociale”, a déclaré Dina Boluarte, la présidente du Pérou, citée par El Comercio, alors que les partisans de son prédécesseur Pedro Castillo sont en colère. M. Castillo est détenu pour avoir tenté d’instaurer un État d’urgence, une tentative de coup d’État selon ses opposants. Dix-neuf ministres composent le nouveau gouvernement. C’est Pedro Angulo, un ancien procureur connu pour sa lutte contre la corruption, qui occupe le poste de Premier ministre. “Ce n’est pas un chèque en blanc, mais un engagement envers chacun de vous pour sortir de la crise politique et des graves effets de la pandémie. Évitons les conflits qui mettent en danger notre fraternité en tant que Péruviens. Je suis attentive aux préoccupations et aux revendications sociales et j’offre ma main ouverte pour répondre aux justes revendications”, a affirmé Mme Boluarte.

La Serbie veut envoyer des forces de sécurité au Kosovo. Aleksandar Vučić, le président serbe, a demandé samedi lors d’une conférence de presse l’autorisation de déployer jusqu’à 1 000 militaires et policiers serbes dans le nord du Kosovo. C’est une première depuis 1999, insiste Novosti pour qui il s’agit d’“un moment historique après lequel plus rien ne sera comme avant, quelle que soit la réponse de la Kfor”. La tension monte dans la région à majorité serbe. Des barricades ont été érigées et des coups de feu auraient été échangés alors qu’une partie de la population s’arrête à l’arrestation d’un ancien policier d’origine serbe, opposé à l’interdiction des plaques d’immatriculation serbe par le gouvernement kosovar.

Jimmy Lai condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour fraude. L’homme d’affaires de 75 ans, propriétaire du quotidien Apple Daily qui avait été obligé de fermer sous la pression de Pékin, doit aussi s’acquitter d’une amende de deux millions de dollars hongkongais (environ 250 000 euros) et a reçu l’interdiction de gérer des sociétés pour les huit prochaines années, rapporte le South China Morning Post. Sa participation à des manifestations pro-démocratie lui a déjà valu vingt mois de détention.

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