"Mon père était très violent" : Isabelle Adjani évoque sans filtre son éducation et son enfance

Isabelle Adjani sera de retour sur les écrans dans la fiction Voleuses réalisé par Mélanie Laurent sur Netflix le 1er novembre prochain et elle sortira également un album de duos. Deux titres sont d’ailleurs déjà disponibles, dont un avec le défunt Christophe et un autre avec Gaëtan Roussel. La chanteuse de Pull Marine a confié à nos confrères du Point que devenir actrice était contraire aux valeurs qui lui avaient été inculquées.

"J’ai longtemps eu le sentiment de trahir mon père, soit quand je m’exprimais sur ma personnalité, soit quand je me révélais physiquement sur une photo ou dans un film. Pour lui, Algérien d’origine et de culture puritaine, se dénuder ou embrasser un homme au cinéma confinait à la vulgarité. C’était inconcevable. La séduction n’était pas de mise dans mon éducation, le culte du secret prédominait, j’ai été élevée en baissant les yeux. Je n’ai jamais cherché à plaire, mais à être comprise. Je ressentais de l’embarras, même quand il fallait juste traverser une pièce où se trouvaient des gens que je ne connaissais pas. S’habituer à être regardée m’a demandé un long apprentissage", a-t-elle expliqué. Le regard de son père a pourtant changé lorsqu’elle a intégré la Comédie-Française. "Mon père était fier, car une pareille institution jouissait pour lui d’une respectabilité imparable." a-t-elle dit.

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