Les oubliés de Saint-Lô

Depuis sa création en 1897, près de neuf cents œuvres ont été acquises grâce au concours de la Société des amis du Louvre, la plus ancienne de France.   - Credit:MOURAD ALLILI/SIPA / SIPA / MOURAD ALLILI/SIPA
Depuis sa création en 1897, près de neuf cents œuvres ont été acquises grâce au concours de la Société des amis du Louvre, la plus ancienne de France. - Credit:MOURAD ALLILI/SIPA / SIPA / MOURAD ALLILI/SIPA

Pas un jour, depuis quatre-vingts ans, sans que Marguerite songe à son grand frère Henri, mort le 6 juin 1944, à Saint-Lô, sous les bombes britanniques. Après avoir exhorté ses parents et sa petite sœur à fuir, le jeune Henri Lecarpentier était parti déblayer les décombres causés par les premiers bombardements et n'est jamais revenu. La bataille de Normandie a fait 13 000 victimes civiles qu'on a longtemps, ainsi va l'étrange mémoire des guerres, oublié d'intégrer au grand récit du débarquement allié. Alors qu'Emmanuel Macron leur rendra cette semaine un hommage national, exercice mémoriel dont il goûte, plus que tout autre président, les frissons incantatoires, François-Guillaume Lorrain nous raconte, dans le numéro que nous consacrons aux derniers secrets du Débarquement, le martyr poignant de Saint-Lô. Entre juin et août 1944, 352 civils y ont trouvé la mort…

MYSTÉRIEUX DESSIN. À quel drôle de scrutin peuvent se présenter à la fois, entre autres brillants candidats, le prince Amyn Aga Khan, l'ex-présidente de la RATP Catherine Guillouard, l'académicienne Barbara Cassin, l'ancien patron d'Axa Henri de Castries et la présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac ? Demain, sous la pyramide du Louvre, l'assemblée générale de la Société des amis du Louvre élit son nouveau conseil d'administration dans une atmosphère beaucoup moins feutrée qu'à l'ordinaire… Il y sera notamment question d'un dessin de Victor Hugo acheté très (t [...] Lire la suite