Otages du Hamas, Congrès américain et Brésil : les informations de la nuit

Otages : le Hamas libère deux Américaines. Le Hamas a libéré vendredi deux des 203 personnes qu’il retient en otage depuis le lancement de son offensive sur Israël, il y a deux semaines. Judith Tai Raanan sa fille de 17 ans Natalie Raanan, ont été libérées grâce à une médiation du Qatar, “pour raisons humanitaires en raison de la santé fragile de la mère”, rapporte CNN. Les deux Américaines ont été remises aux forces armées israéliennes, “à la frontière de Gaza”, et prises en charge par la Croix-Rouge. Le président américain Joe Biden a déclaré être “au comble de la joie” à l’annonce de la nouvelle. Le Hamas a par ailleurs assuré travailler avec plusieurs “médiateurs” pour permettre la libération de tous les otages “civils”.

Le Congrès américain toujours englué dans la crise. Le républicain trumpiste Jim Jordan, qui a échoué à trois reprises à se faire élire à la présidence de la Chambre des représentants – pourtant contrôlée par les républicains – a été désavoué vendredi par les députés de son parti, qui désigneront lundi un nouveau candidat. Cette décision est “le dernier rebondissement en date d’une saga qui dure depuis plus de deux semaines”, observe The Hill. Depuis l’éviction de Kevin MacCarthy, les républicains sont incapables de se mettre d’accord pour désigner le “Speaker” de la Chambre, le fossé entre modérés et trumpistes ne cessant de s’élargir. Cette paralysie empêche en outre tout travail législatif, et notamment le vote du budget fédéral.

Lula met son veto partiel à un texte limitant les droits des indigènes. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé vendredi qu’il allait mettre son veto à certains articles d’une loi qui limiterait la reconnaissance des terres indigènes. Ces articles prévoient que “les terres indigènes doivent être limitées aux zones déjà occupées par les peuples autochtones au moment de la promulgation de la Constitution, en 1988”, ce qui réduirait considérablement la superficie des terres indigènes, précise Folha de S. Paulo. Le texte, déjà passé par le Sénat, est soutenu par le secteur de l’agro-industrie. Le veto présidentiel doit encore être validé par le Parlement, qui peut le rejeter.

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