Oscar Pistorius bénéficiera d’une libération conditionnelle, décide la justice sud-africaine

AFRIQUE DU SUD - Nouvel épisode judiciaire dans l’affaire Oscar Pistorius, six mois après l’échec de sa demande en mars dernier. Le sextuple champion paralympique pourra bénéficier d’une remise en liberté conditionnelle à compter du 5 janvier, ont annoncé les services pénitentiaires sud-africains ce vendredi 24 novembre au terme d’un réexamen de son dossier.

L’ancien coureur paralympique aujourd’hui âgé de 37 ans a été condamné en 2017, au terme d’un rocambolesque feuilleton judiciaire, à 13 ans et cinq mois de prison pour le meurtre de sa petite amie, la mannequin Reeva Steenkamp. Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, il avait tiré quatre fois à travers la porte close de la salle de bains de sa chambre.

Lors de ses trois procès successifs, il avait plaidé non coupable, affirmant qu’il avait cru à la présence d’un intrus. En début d’année, les services pénitentiaires avaient refusé sa demande de libération conditionnelle au motif qu’il n’avait pas passé suffisamment de temps en détention. Mais la Cour constitutionnelle a annulé cette décision, et sa demande a donc dû être réexaminée ce vendredi.

Une commission spéciale, composée de membres des services pénitentiaires et de simples civils, s’était rassemblée dans la matinée dans la prison proche de Pretoria où Pistorius est actuellement détenu. Elle était chargée de déterminer si le condamné était « apte ou non à une réinsertion sociale ».

Oscar Pistorius « devra suivre une thérapie pour ses colères, effectuer des travaux d’intérêt général et suivre une thérapie sur les violences faites aux femmes », a déclaré à la presse le porte-parole de la famille Steenkamp.

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