Orgie de «food porn» sur les réseaux sociaux

Orgie de «food porn» sur les réseaux sociaux

De la malbouffe aux plats «healthy», la pornographie culinaire met en scène la nourriture du quotidien sur les réseaux sociaux. Mais gare à l'indigestion.

Gros plan d’une assiette pleine de couleurs, composée d’aliments luisants. Il y a du croustillant, du moelleux, du fondant, du coulant. En un coup d’œil, la photo donne envie de planter un coup de fourchette. Souvent à la gloire du sucre et du gras, ce type de photographie culinaire se déverse sur les fils d’actualité Instagram, Twitter ou Facebook depuis déjà quelques années. Les photos de «food porn», ou pornographie culinaire, éveillent la gourmandise, voire un désir coupable. Il y a ceux qui publient leurs exploits et ceux qui se rincent l’œil.

Malgré l’ampleur du phénomène, la monétisation du food porn est encore peu développée. Aujourd’hui, les réseaux l’utilisent davantage pour son côté attrayant et rassembleur. Plus de 93 millions de photos étiquetées «foodporn» ont été postées sur Instagram depuis la création de l’application en 2010. Nombre de blogueurs cuisine, de restaurants et de chefs y postent les photos de leurs créations pour augmenter leur visibilité. Le côté bon vivant voire hédoniste séduit. C’est l’orgie de nourriture, sucrée, salée, grasse ou saine.

Au restaurant, chez soi, au fast-food ou ailleurs, chacun y va de sa photo souvenir. Le délai pendant lequel les adeptes du food porn capturent l’image (et la publient sur les réseaux sociaux) aurait des effets «bénéfiques». Se retenir de se ruer sur son assiette augmenterait l’expérience gustative, à en croire une étude publiée en 2016 dans le Journal of Consumer Marketing. En devenant producteur d’images culinaires, le consommateur aurait davantage de plaisir à manger. Et ce, autant pour des aliments riches que pour des plats «sains».

Aux origines, le «gastroporn»

Si Instagram est actuellement roi au pays du food porn, on retrouve la première trace du mot-clé #foodporn sur Twitter. En 2007, un internaute anglais devient sans le savoir le (...)

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