OpenAI, Kosovo, Ursula von der Leyen, Bolivie et NBA : les informations de la nuit

OpenAI encore poursuivi pour ne pas respecter les droits d’auteur. Cette fois, c’est le Center for investigative reporting qui attaque en justice le créateur de ChatGPT ainsi que Microsoft. L’association à but non lucratif - qui détient le site Mother Jones - a déposé son dossier dans un tribunal de New York, rapporte le Hollywood Reporter. OpenAI a “copié, utilisé, modifié et publié” le travail d’investigation de la rédaction sans compensation ou consentement, affirme la plainte. Il s’agit de la cinquième procédure judiciaire de ce type contre OpenAI. Le New York Times et le Chicago Tribune ont des griefs similaires.

La Serbie interdit un festival kosovar. Le festival appelé “Mirëdita, dobar dan” (bonjour en albanais et en serbe) est un rendez-vous annuel, célébrant les cultures serbe et kosovare à Belgrade et Pristina, à travers des débats, des concerts ou des pièces de théâtre ou des expositions. Les organisateurs disent que l’événement “représente une combinaison de coopération culturelle et le lancement d’importantes questions politiques visant à l’ouverture et à une paix positive entre les sociétés serbe et kosovare”. Mais comme la Serbie ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo, pour le tabloïd Informer, ce festival est à la fois “honteux”, “antiserbe”, et “une provocation parmi d’autres”. C’est l’avis de plusieurs groupes d’extrême droite qui s’y opposent chaque année. Cette fois, le ministère de l’intérieur, officiellement inquiet des troubles à l’ordre public, leur a donné raison. “Cette interdiction constitue une violation de la liberté de réunion, de la liberté de mouvement et de la liberté d’expression”, a critiqué l’organisateur, un ensemble d’associations regroupées au sein de l’Initiative des jeunes pour les droits de l’homme.

Ursula von der Leyen en route vers un deuxième mandat. Comme attendu, la présidente de la Commission européenne, en poste depuis 2019, a reçu jeudi le soutien des dirigeants des pays européens pour un deuxième mandat de cinq ans. “Maintenant, les choses compliquées commencent”, prévient Politico Europe. La décision des chefs d’État doit désormais être validée courant juillet par le Parlement européen où la politicienne allemande ne fait pas l’unanimité. Elle a besoin de 361 votes (sur 720 députés). Le seul centre droit, sa famille politique, ne suffira pas à obtenir les voix nécessaires, explique le site.

[...] Lire la suite sur Courrier international