Open d’Australie : Aryna Sabalenka avait fait cette confidence émouvante qui réémerge après sa victoire

Aryna Sabalenka, ici après sa victoire en finale de l’Open d’Australie, à Melbourne, ce 27 janvier.
MARTIN KEEP / AFP Aryna Sabalenka, ici après sa victoire en finale de l’Open d’Australie, à Melbourne, ce 27 janvier.

TENNIS - En remportant l’Open d’Australie pour la deuxième fois de sa carrière, ce samedi 27 janvier à Melbourne, Aryna Sabalenka a accompli un rêve qu’elle avait avec son père, décédé en 2019.

Dans la série documentaire Netflix Break Point, sortie en début d’année dernière, la joueuse biélorusse s’était confiée : « J’ai perdu mon père il y a quatre ans. Nous avions un rêve : qu’avant 25 ans, je gagne deux tournois du Grand Chelem. » « J’ai 24 ans et je n’en ai aucun », déplorait-elle alors.

Mais avec sa victoire du jour et celle de 2023, c’est désormais chose faite, même s’il est vrai qu’Aryna Sabalenka, née en mai 1998, est déjà âgée de 25 ans et 8 mois.

La confidence n’a en tout cas pas tardé à réémerger sur les réseaux sociaux et dans les médias après sa finale du jour, expéditive (6-3, 6-2 en 1 h 16), contre la Chinoise Zheng Qinwen, N.15 mondiale.

Numéro 2 mondiale

Le père d’Aryna Sabalenka est décédé subitement en novembre 2019, à l’âge de 43 ans. « J’essaie juste de me battre parce que mon père voulait que je sois numéro 1 », avait déclaré la Biélorusse peu de temps après, en janvier 2020. « Je le fais pour lui, c’est ce qui m’aide à être forte en ce moment ».

Depuis, Aryna Sabalenka a atteint la première place mondiale l’année dernière lors de l’US Open. Elle est actuellement classée deuxième derrière la Polonaise Iga Swiatek.

« J’avais à l’esprit que je ne voulais pas être cette joueuse qui en gagne un et qui disparaît ensuite », a-t-elle déclaré en conférence de presse après sa victoire ce samedi à Melbourne. « Je voulais montrer que j’étais capable d’être régulière à ce niveau et que j’étais capable d’en gagner un autre. Et j’espère en gagner plus maintenant. »

« Ça m’a demandé tellement de temps de devenir la joueuse que je suis maintenant sur le court, d’avoir ce contrôle de moi-même, de mieux me comprendre », a-t-elle ajouté. « Le chemin a été long. Je parle comme si j’allais annoncer ma retraite, mais non ! C’est trop tôt ! J’ai encore des choses à faire. »

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