Le One Planet Lab, une boîte à idées pour le multilatéralisme

Bertrand Badré a connu son premier G8 il y a seize ans. Banquier chez Lazard, il avait rejoint Jacques Chirac, à 35 ans, pour le conseiller sur l’aide au développement en Afrique. Financement des luttes contre les pandémies, répartition des ressources : au sommet de Vittel, il avait contribué à faire prendre en compte des revendications des leaders africains par le G8. À la direction générale de la Banque mondiale, de 2013 à 2016, il vit au rythme des G7, G20 et autres forums onusiens jusqu’à créer son propre fonds d’investissement, pour financer les entreprises engagées dans le développement durable.

Une trentaine de personnalités de toutes origines

 

"Si l’on ne change pas la finance, on ne changera pas le système, c’est un travail de fond auquel on ne peut renoncer", nous confie-t-il. Lorsqu’Emmanuel Macron monte le One Planet Summit pour engager les acteurs privés à accélérer les objectifs de la COP 21, Bertrand Badré prend la main sur la boîte à phosphore de cette nouvelle organisation.

Le One Planet Lab regroupe une trentaine de personnalités de toutes origines : la sous-gouverneure de la Banque de France Sylvie Goulard, le patron de Danone Emmanuel Faber, le prix Nobel américain d’économie Joseph Stiglitz, l’aventurier suisse Bertrand Piccard ou la navigatrice Ellen MacArthur. Autant de croisés pour un capitalisme "équitable" au service de la planète qui seront représentés lundi à la table du G7, des chefs d’États africains et des responsables des plus grandes organisat...


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