OM-PSG: "même réduit à 10…", la presse marseillaise fataliste après la nouvelle victoire parisienne

Un éternel recommencement depuis 13 ans. La presse marseillaise affiche une certaine lassitude ce lundi matin au lendemain de la nouvelle victoire du PSG sur le terrain de l’OM (0-2), dimanche en clôture de la 27e journée de Ligue 1. Cela fait désormais 13 ans que Marseille n’a plus battu Paris au Vélodrome en championnat. Le scénario a pourtant permis de croire à l’exploit malgré les nombreuses absences dans les rangs marseillais. L’exclusion de Lucas Beraldo avant la pause (40e) et la dynamique des hommes de Jean-Louis Gasset, bien en place et dangereux sur plusieurs situations ont entretenu l’espoir. Et puis, Paris a piqué deux fois en contre pour s’imposer. Comme une habitude.

"Et à la fin, même réduit à 10, c’est Paris qui gagne"

"Et à la fin, même réduit à 10, c’est Paris qui gagne", déplore La Provence en manchette de une de son édition de lundi. "Encore un pétard mouillé", insiste le quotidien dans son article principal, dans lequel il regrette le scénario de la rencontre et s’interroge sur deux situations litigieuses en seconde période dans la surface de réparation parisienne (main de Marco Asensio, intervention limite de Donnarumma sur Gigot). Le journal regrette aussi le manque de réalisme d’Amine Harit mais salue l’ambiance bouillante du Vélodrome.

Le Phocéen affiche les mêmes regrets face au rival parisien: "un jour sans fin". "Les Olympiens pas récompensés", abonde le journal La Marseillaise. Le ton est différent dans la presse parisienne même si le constat est le même: peu importe le scénario, Paris sort souvent vainqueur du choc. "Paris ne s’est pas fait sonner les cloches", titre Le Parisien en ce week-end de Pâques. Le journal s’attarde sur le fait de match qui aurait pu tout changer pour Paris: "Berlado, le drôle de rouge qui aurait pu faire tâche". Le mécontentement de Kylian Mbappé au moment de son remplacement occupe aussi la discussion: "dernier Clasico amer pour Mbappé".

Comme la presse marseillaise, L’Equipe note que Paris a "toujours le dernier mot". "Tellement classique", insiste le quotidien sportif dans son article principal avant de revenir aussi sur la colère de Kylian Mbappé, qui aura lui aussi vécu une drôle de soirée pour sa dernière au Vélodrome avec le maillot parisien sur le dos.

Article original publié sur RMC Sport