OM-PSG: "C'est du 50-50", Anigo croit aux chances des Marseillais (avec l'aide du Vélodrome)

Didier Deschamps sur le banc. Des buts de Loïc Rémy, Morgan Amalfitano et André Ayew. Et une belle gueule de bois dans le camp d’en face. Ce 27 novembre 2011, l’OM éteint le PSG (3-0) en Ligue 1 pour le premier Classique de l’ère qatarie, sous les yeux de Nasser Al-Khelaïfi. Un mois plus tard, Antoine Kombouaré est démis de ses fonctions. Une autre époque. Car depuis cette rencontre, Marseille n’a plus battu son rival parisien au Vélodrome en championnat.

Il y a bien eu ce succès en Coupe de France début 2023 en huitièmes de finale (2-1), mais rien en Ligue 1. Ce qui n’empêche pas une figure de l’OM de croire en une belle performance ce dimanche pour le choc de la 27e journée de Ligue 1 entre Marseillais et Parisiens. Ancien coach et directeur sportif de l’OM, José Anigo était l’invité exceptionnel ce jeudi de Rothen s’enflamme sur RMC et il a livré son regard sur cette affiche.

"Le stade va sublimer les joueurs"

"C’est toujours pareil. Depuis quelques années, Paris est tellement puissant et au-dessus des autres équipes. Tu sais dès le début de championnat qu’il y a le PSG et le reste. L’OM arrive à rivaliser et faire de bonnes choses depuis deux-trois ans en titillant le PSG. C’est plus compliqué cette année, il y a eu quelques couacs, mais sur un match à Marseille les forces vont se niveler", a-t-il confié. Pour lui, le Vélodrome aura comme souvent un rôle à jouer.

"Le stade va pousser, ça va sublimer les joueurs, c’est du 50-50 à Marseille. C’est très particulier ce genre de match. Je regrette d’ailleurs que les supporters ne puissent plus se déplacer dans un sens comme dans l’autre. Il y a des absents à Marseille, mais nous on avait joué une fois à Paris avec cette fameuse équipe de jeunes", a-t-il ajouté, en référence au célèbre 0-0 décroché par les "minots" en 2006 au Parc des Princes.

"C’est un état d’esprit. C’est le match de l’année. Tu peux jouer avec des jeunes qui vont se sublimer et des remplaçants qui vont se donner à 1.000%. Tu sais que tu représentes Marseille contre Paris. Quand tu portes ce maillot, il y a quelque chose de fort. Une identité. J’espère voir un état d’esprit conquérant", a conclu José Anigo, aujourd’hui directeur du centre de formation de l’Olympiacos. A l’aller, le 24 septembre, Paris n’avait fait qu’une bouchée de Marseille (4-0) grâce à des buts d’Achraf Hakimi, Randal Kolo Muani et un doublé de Gonçalo Ramos.

Article original publié sur RMC Sport