OM-Panathinaïkos: énorme désillusion pour les Marseillais, déjà éliminés de la Ligue des champions
Jordan Veretout avait promis une ambiance de feu à Marcelino pour le premier rendez-vous européen de l’OM au Vélodrome. A guichets fermés pour la réception du Panathinaïkos ce mardi lors du match retour du troisième tour de la Ligue des champions, l’enceinte marseillaise a vibré à l’unisson derrière son équipe.
Et les joueurs marseillais lui ont bien rendu avec une victoire (2-1). Problème, cela n'a pas suffi pour se qualifier pour les barrages et l'OM a finalement été éliminé par les Grecs au tirs au but (2-2 en cumulé, 3 tab à 5). Battus à l’aller en Grèce (1-0), les Phocéens y ont longteemps cru mais c'est bien le Panathinaïkos qui défiera Braga lors du prochain tour.
>> OM-Panathinaïkos (2-1, 2-2 en cumulé et 3 tab à 5)
Aubameyang a enflammé le public d’entrée
Esseulé et très peu servi à l’aller à Athènes, Pierre-Emerick Aubameyang a semblé se nourrir de cette énorme atmosphère. Et le Gabonais a tout fait pour entretenir le volcan du Vélodrome avec une ouverture du score dès sa première occasion.
Lancé en profondeur et plein axe par Ismaïla Sarr, l’ancien de Chelsea et du Barça a éliminé le gardien adverse pour ouvrir le score après seulement une minute et trente secondes de jeu (1-0, 2e).
Quelques minutes après son premier but en match officiel avec l’OM, Pierre Emerick-Aubameyang a profité des espaces laissés par la charnière adverse pour tenter sa chance à l’entrée de la surface. Si Alberto Brignoli a bien repoussé la frappe du Gabonais, Azzedine Ounahi a envoyé sa volée en tribunes.
Bien mieux rentré dans ce match que son rival européen, le club de Ligue 1 a continué de pousser pour marquer ce deuxième but synonyme de qualification virtuelle pour les barrages de la Ligue des champions.
Ndiaye pas en réussite à la finition
Avant même le quart de d’heure de jeu, les Phocéens ont eu une troisième franche occasion grâce à une autre recrue du mercato estival. Iliman Ndiaye s’est offert un petit festival en dribblant au milieu de trois défenseurs grecs. Mais la frappe de l’international sénégalais est passée de peu à gauche des buts du Panathinaïkos (1-0, 11e).
Bis repetita dix minutes plus tard lorsque l’ancien de Sheffield United a encore résisté à trois défenseurs pour tenter sa chance du gauche. Pas assez puissante, sa frappe a tranquillement été captée par le gardien italien de l’équipe grecque.
Aubameyang a doublé la mise avant la pause
Samuel Gigot de la tête puis Jonathan Clauss ont ensuite fait vibrer le public phocéen avec deux énormes occasions en l’espace d’une minute. Mais il aura fallu attendre le temps additionnel du premier acte pour voir l’Olympique de Marseille mettre le deuxième pion.
Sur un centre de Jonathan Clauss, Pierre-Emerick Aubameyang a bien coupé au premier poteau pour inscrire le but du break (2-0, 45e+1). Recruté après le départ d'Alexis Sanchez, l'attaquant de 34 ans a déjà montré tout ce qu'il pouvait apporter au club olympien.
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Le Pana très peu dangereux...
Au retour des vestiaires, le Gabonais a cru définitivement mettre son équipe à l'abri en délivrant un caviar pour Ismaïla Sarr. Un léger hors-jeu du Sénégalais a privé les protégés de Marcelino d'un troisième but qui leur aurait offert une fin de match plus tranquille.
Mais derrière, l'OM a fait preuve de sérieux pour gérer son avance et n’a que rarement été inquiété par des Grecs très peu entreprenants pendant ce second duel entre les deux équipes.
Hormis un tir hors-cadre de Sebastian Palacios, une tête bien détournée par Pau Lopez et une dernière frappe déviée par le gardien espagnol, le Panathinaïkos n'a pas beaucoup tenté.
Et encore, il a fallu attendre de voir les visiteurs être au bord de l'élimination pour voir un semblant de révolte dans le dernier quart d'heure.
...Jusqu'à un pénalty offert par Guendouzi
Problème, sur le dernier corner du match pour les Grecs, Mattéo Guendouzi a touché le ballon de la main. Le pénalty accordé après intervention du VAR, a permis à Fotis Ioannidis d'égaliser sur l'ensemble des deux matchs et d'offrir une prolongation presque inespérée au Panathinaïkos (2-1, 90e+9).
Cruel compte tenu de la physionomie du match où le club grec n'a eu que trois frappes cadrées avant ces 30 supplémentaires. Sans véritablement trembler lors de cette manche retour, Marseille a fini par jouer à se faire peur ce mardi.
Vitinha malchanceux, le pari raté de Marcelino sur les tirs au but
Heureusement, après une prolongation sérieuse où Vitinha a vu une belle opportunité être sauvée sur la ligne par la défense grecque, puis un but du Portugais être refusé pour un très léger hors-jeu d'Ismaïla Sarr (2-1, 110e), l'OM a cru faire la différence grâce au buteur lusitanien.
Seul au second poteau, l'ancien de Braga a conclu dans le but vide avant de voir le VAR intervenir et le priver du but vainqueur.
Marcelino a ensuite tenté un pari en faisant entrer Ruben Blanco à la place de Pau Lopez pour la séance de tirs au but. Un coup de poker perdant du technicien espagnol puisque son compatriote n'a sorti aucun tir adverse. Dès la première tentative phocéenne, Mattéo Guendouzi a lui raté et Marseille s'est retrouvé en danger. Après l'échec de Guendouzi, tous les joueurs du Panathinaïkos ont transformé leur essai.
Si la soirée semblait bien partie, l'OM a finalement relancé son adversaire et a pris la porte. Dominateur, vainqueur mais éliminé sur l'ensemble des deux matchs. Fin du rêve européen en Ligue des champions pour Marseille. Les Phocéens se contenteront donc des poules de la Ligue Europa.