OL-Valenciennes: "Ils peuvent me suspendre s’ils veulent", Knockaert dégoûté par l'arbitrage après la défaite du VAFC

Les yeux rougis. De déception, de frustration, et un peu de colère, semble-t-il. Alors que l'OL a battu Valenciennes (3-0) mardi soir en demi-finale de Coupe de France, la rencontre a été marquée par plusieurs décisions arbitrales litigieuses à 0-0. Notamment un but refusé à Doucouré et aux Valenciennois (38e) pour une faute de Knockaert plus tôt dans l'action, et puis ce pénalty accordé à Lacazette et aux Lyonnais en tout début de seconde période (48e), pour l'ouverture du score.

Aussi, après la rencontre, c'est un Anthony Knockaert remonté qui s'est présenté au micro du diffuseur BeIN Sports. "C'est dur de trouver les mots. On a fait une première mi-temps à la hauteur de tout sauf d'un dernier de Ligue 2. Je suis fier des joueurs et de tout le monde. C’est dur. Je pensais qu'on allait le faire", a-t-il d'abord lancé.

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"Ils devraient se poser des questions au niveau de l'arbitrage"

Avant d'embrayer sur les décisions de Stéphanie Frappart: "Le pénalty, je n'ai pas vu les images mais cela me semble très léger. Je fais la même chose une minute avant, je me jette sur le défenseur, et elle ne siffle pas. Là c'est dans notre surface, elle siffle. Est-ce que c'est parce que c'est un grand club? Je ne sais pas. Je pèse mes mots. Ils peuvent me suspendre s’ils veulent, j'en ai rien à faire parce que c'est dur. C'est dur d'accepter quand tu es dernier de Ligue 2 et que tu vois un scénario de match comme ça." Et de conclure: "Ils devraient se poser des questions, je pense, au niveau de l'arbitrage."

Passé en conférence de presse quelques minutes plus tard, son entraîneur Ahmed Kantari s'est montré moins véhément, mais a lui aussi délivré son message. "Vous connaissez mon avis", a glissé le technicien. "On marque un but (refusé), il n’y a pas faute. Eux ils marquent un but sur un pénalty alors que c’est Lacazette qui vient s’empaler sur mon défenseur… Je ne veux pas taper sur l’arbitrage, chacun prendra ses responsabilités, mais quand on voit la première mi-temps que l’on a faite, on se dit que ce fait de jeu a pesé beaucoup dans la balance. Mais je n’ai pas envie de laisser la colère me submerger. J’ai plutôt envie de retenir de la fierté."

Article original publié sur RMC Sport