Oise : le chihuahua d’une femme aveugle tué à coups de pied dans un square

Un chien de race chihuahua appartenant à une femme aveugle a été tué à coups de pied par un ou plusieurs individus. De nombreux appels à témoins ont été passés en ligne pour retrouver des témoins des faits.

C’est un acte d’une violence physique et psychologique inexplicable. Durant la journée du vendredi 23 juin, à Compiègne (Oise), un ou plusieurs individus ont tué le chihuahua d’une femme aveugle de naissance rapporte le journal Le Parisien. L'identité du coupable, le nombre de personnes impliquées dans cet animalicide et son motif sont encore inconnus de la police.

Du fait de sa cécité, la propriétaire du chien, qui n’a pas été agressée, n’a pas réalisé ce qui arrivait à son chien. Ce serait des passants qui l’auraient alertée qu’une personne venait de frapper son chihuahua alors qu’il se trouvait dans l’herbe. La cinquantenaire, elle, n’aurait entendu qu’un bruit sourd. "Elle ne voit que des ombres et a cru qu’on avait tapé par terre pour faire peur à son chien. Mais quand elle a tiré, elle a senti un poids mort… C’est un acte gratuit", a expliqué à nos confrères une bénévole de la SPA de Compiègne ayant rendu visite à la victime.

Une enquête difficile

Dès le lendemain, la quinquagénaire s’est donc rendue au commissariat pour porter plainte. Les policiers de la Cité impériale ont lancé une enquête, mais celle-ci peine à avancer. En plus du fait que la propriétaire n’ait pas pu voir la scène, le square du Puy-au-Roy, où se sont déroulés les faits, n’est pas équipé de caméras de vidéosurveillance. Plusieurs appels à témoins ont cependant été passés sur les réseaux sociaux. L’une de ces publications affirme notamment que les auteurs de ce crime sont deux jeunes de 14 ou 15 ans, qualifiés par l’autrice du post de "racailles". Ils auraient voulu vérifier que la femme était vraiment aveugle. Des informations que la police n’a pas pu confirmer à ce stade de l’enquête.

Un vétérinaire ayant examiné cette petite chienne de 13 ans a indiqué aux policiers qu’elle avait eu une côte perforée. "Pour cette dame qui vit seule, et qui a déjà perdu un chien il y a peu de temps, c’est très compliqué. C’était le chien de sa mère qui est décédée. Ce parcours, elle le fait tous les jours. Maintenant, elle a peur de sortir", a encore expliqué la bénévole de la SPA.

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