En Nouvelle-Zélande, un problème à la station d’épuration près de la capitale a rendu les habitants malades

L’odeur de la station d’épuration est si insoutenable qu’elle donne des haut-le-coeur aux habitants. (Image d’illustration)
Adobe Stock L’odeur de la station d’épuration est si insoutenable qu’elle donne des haut-le-coeur aux habitants. (Image d’illustration)

INSOLITE - Une odeur insoutenable au point de vous rendre malade. Voilà ce que doivent supporter depuis près de deux mois les habitants de la ville de Lower Hutt en Nouvelle-Zélande. Celle-ci provient de la station d’épuration où des travaux sont actuellement en cours pour changer les biofiltres, des installations qui permettant de traiter les eaux usées. Des odeurs qui ont valu une amende bien salée à Wellington Water et Veolia.

Comme le rapporte le quotidien New Zealand Herald, plus de 100 plaintes ont été déposées entre le 31 octobre et le 12 décembre, concernant cette odeur nauséabonde. Une démarche qui a poussé le Conseil régional de Wellington à infliger des amendes à Wellington Water, son exploitant Veolia et les conseils municipaux des villes de Lower Hutt et Upper Hutt ; le tout pour un montant total de 70 000 dollars néo-zélandais (environ 40 000 euros).

Un conseiller municipal exhorte « d’arrêter de faire caca »

Si le remplacement des biofiltres devrait être terminé d’ici mi-février, les habitants vont devoir supporter l’odeur pendant encore plusieurs semaines. Alors pour tenter de limiter la puanteur, un conseiller municipal de Lower Hutt a invité les habitants à « arrêter de faire caca », une blague qui n’est pas bien passé du côté des habitants, comme le rapporte le Guardian.

D’autant plus que la commune doit accueillir le festival de hip-hop, Juicy Fest, le 5 janvier prochain. Des milliers de personnes devraient s’y rendre pour assister aux concerts de dizaines d’artistes, dont Ashanti, T-Pain ou encore T.I. en tête d’affiche. Mais cette affluence inquiète les habitants qui craignent que cela n’aggrave les choses.

Le maire de la ville a donc tenté de les rassurer et a déclaré qu’une augmentation potentielle des apports en eaux usées liée au festival « ne ferait aucune différence sur le problème des odeurs ». Cependant rien de plus n’est prévu pour l’instant. Les autorités espèrent surtout que d’ici là le vent soufflera dans l’autre sens et emportera l’odeur avec lui.

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