En Nouvelle-Zélande, la chasse aux chats a fait long feu

En Nouvelle-Zélande, dans le North Canterbury, la prolifération des chats féraux – des chats domestiques retournés à l’état sauvage – pose problème. Les activités de ces chats, qui “vivent indépendamment des humains” et se distinguent des chats domestiques et des chats errants, ont un “impact considérable” pour la vie sauvage, souligne The Press.

Dans certaines régions, la population d’oiseaux, tels que les kéas, “a été réduite de près de 80 % en dix ans”, notamment à cause de ces félins, explique le quotidien de Christchurch dans un autre article.

De là à tuer autant de chats féraux que possible ? Il n’y a qu’un pas, que les organisateurs du concours de chasse du North Canterbury ont allègrement franchi. Récompense à la clé, souligne le quotidien de Christchurch, qui titre “Du cash pour les chats” en une de son édition du 18 avril.

Comment faire la différence entre un chat et un chat ?

L’une des catégories de ce concours, réservée aux chasseurs de 14 ans et moins – équipés de carabines à air comprimé –, donnait plus de deux mois, du 15 avril à fin juin, pour en tuer un maximum et remporter un prix de 250 dollars néo-zélandais (142 euros), assorti d’une chance de gagner un autre lot de 4 600 dollars néo-zélandais (2 607 euros).

D’abord “saluée par les habitants”, l’initiative a finalement fait l’objet d’une levée de boucliers. Notamment, explique The Press, parce que des opposants se sont inquiétés du fait que “la plupart des gens, et surtout les enfants, ne sont pas capables de faire la différence entre des chats errants et des chats domestiques”. Un conseiller du ministère de l’Environnement (DOC) néo-zélandais, Craig Gillies, a expliqué que ces différences étaient “presque impossibles” à établir, note le quotidien.

The Press cite également un porte-parole de Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA). Selon lui, l’organisation était “extrêmement préoccupée” par le concours, qui pourrait voir des chats domestiques ou errants “pris entre deux feux”.

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