Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron demande « la levée définitive de tous les barrages »

Un barrage routier de fortune à l’entrée de la zone industrielle de Ducos, à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, le 29 mai 2024.
THEO ROUBY / AFP Un barrage routier de fortune à l’entrée de la zone industrielle de Ducos, à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, le 29 mai 2024.

NOUVELLE-CALÉDONIE - Emmanuel Macron a envoyé une lettre aux Calédoniens. Le président de la République y demande ce mardi 18 juin « la levée ferme et définitive de tous les barrages » en Nouvelle-Calédonie et « la condamnation des violences sans faux-semblants ».

« La situation dans laquelle la Nouvelle-Calédonie a été réduite par quelques-uns demeure inadmissible et ceux qui l’ont encouragée devront répondre de leurs actes », écrit le chef de l’État qui s’était rendu sur place le 23 mai.

Rappelant qu’il a décidé de ne pas convoquer de Congrès pour adopter le projet de réforme électorale constitutionnelle à l’origine des émeutes de mai, le président appelle « à la constitution d’un nouveau contrat social calédonien ».

Lent retour à la normale

« Ce dialogue devra naturellement porter sur la nature des liens qui seront tissés avec la France, des liens unissant sans entraver, des liens de solidarité mutuels », écrit-il. « Il faut toujours plus de temps pour construire que détruire. Mais la patience est toujours la condition de l’espérance », conclut-il.

Signe d’un très lent retour à la normale après cinq semaines de troubles, les écoles ont rouvert lundi, tout comme l’aéroport international de Nouméa, tandis que l’entrée en vigueur du couvre-feu nocturne a été repoussée de 18h à 20h.

Mais, dans ses rues, la capitale du territoire français du Pacifique Sud porte encore les marques des violences : bâtiments brûlés, dont des établissements scolaires, barrages des indépendantistes, contre-barrages des non-indépendantistes...

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