Le nouveau président du Giec se veut optimiste quant au futur de l’humanité

Jim Skea, ici en 2019, a affirmé vouloir apporter « un judicieux mélange de réalisme et d'optimisme » durant son mandat à la tête du Giec.  - Credit:FABRICE COFFRINI / AFP
Jim Skea, ici en 2019, a affirmé vouloir apporter « un judicieux mélange de réalisme et d'optimisme » durant son mandat à la tête du Giec. - Credit:FABRICE COFFRINI / AFP

Fraîchement élu à la tête du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), Jim Skea se veut réaliste et optimiste. Jeudi 27 juillet, il s'est dit convaincu que l'humanité n'est pas impuissante face au réchauffement climatique. Et ce ne sont pas les températures extrêmes observées à travers le monde en juillet – « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré », selon l'ONU – qui lui feront dire le contraire. Pour lui, c'est « une leçon salutaire » pour la tâche à accomplir.

Mais il est aussi essentiel d'offrir à l'humanité des moyens « positifs » de relever ces défis, et pas seulement « des messages catastrophistes qui peuvent créer un sentiment de terreur existentielle sur l'avenir de la planète », estime-t-il dans une interview à l'AFP dans la capitale kényane Nairobi, où se tiennent les élections du Giec. « Nous devons insister sur le fait que les humains ont des choix qu'ils peuvent faire et qu'ils peuvent décider de leur propre avenir. »

Estimant que les gouvernements sont plus que jamais demandeurs de conseils sur les mesures à prendre à court terme, il souhaite que son mandat mette un « double accent » sur l'adaptation au climat et l'atténuation des changements climatiques.

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