Nouveau Ça M’intéresse : le sommaire du mois de décembre

En octobre dernier était inaugurée la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. Là où, en 1539, le roi François Ier édicta par ordonnance la primauté du français sur le latin dans le droit et l’administration. Un acte considéré comme fondateur pour notre langue. Au même moment, un projet de loi déposé à l’Assemblée vise à interdire l’utilisation de l’écriture inclusive... ce qui ne manquera pas d’alimenter les polémiques. Cela en dit long sur notre société.

La langue est un merveilleux outil de décryptage du moment présent ou, plus largement, d’une civilisation. Et nombre d’idiomes n’ont pas encore tout à fait dévoilé leur signification, faute de pierre de Rosette. Il a fallu ainsi attendre le début des années 2000 pour saisir le sens des glyphes utilisés par les Mayas. Aujourd’hui, on estime que 60 à 80 % des 700 signes répertoriés ont été déchiffrés. D’autres langues restent encore plus obscures. Citons le rongo-rongo, qui a eu cours sur l’île de Pâques ; le méroïtique, langue antique du pays de Koush, au Soudan, et dont 150 mots sont connus des chercheurs ; ou les 62 pétroglyphes de la stèle de Cascajal, découverte il y a une vingtaine d’années au Mexique, que l’on rattache à la civilisation olmèque. Encore des énigmes à élucider. Et pour les archéologues et linguistes, le travail se complique lorsqu’il n’existe aucune trace d’écriture. Comment interpréter, comprendre, analyser les civilisations à l’origine de ces jarres disséminées (...)

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