Nice : le prêtre accusé d’agressions sexuelles sur mineurs mort avant son procès

L'histoire des plaignants est à chaque fois la même : le prêtre aurait abusé d'eux à leur adolescence, lors de stages organisés avec son association JMS (Jeunes pour un monde solidaire).  - Credit:Alexandre MARCHI / MAXPPP / PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPP
L'histoire des plaignants est à chaque fois la même : le prêtre aurait abusé d'eux à leur adolescence, lors de stages organisés avec son association JMS (Jeunes pour un monde solidaire). - Credit:Alexandre MARCHI / MAXPPP / PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPP

Son procès n'aura donc jamais lieu. Le prêtre Jean-Marc Schoepff, 68 ans, est mort d'une crise cardiaque vendredi 24 mai, selon les informations de Nice-Matin. Il devait être jugé le 9 septembre prochain pour agressions sexuelles. Neuf plaintes avaient été déposées, mais seulement deux étaient arrivées au stade du procès, les sept autres concernant des faits trop anciens. Le procès devait avoir lieu le 8 janvier dernier, mais avait déjà été reporté pour motif médical.

L'histoire des plaignants est à chaque fois la même : le prêtre aurait abusé d'eux à leur adolescence, lors de stages organisés avec son association JMS (Jeunes pour un monde solidaire). Les faits qui devaient passer au tribunal s'étaient déroulés à Auron en janvier 1996 et à Rome en avril 1997.

« Un gâchis »

Le premier à avoir porté plainte et libéré la parole, Thomas Bidart, a confié à nos confrères : « Je suis dégoûté. J'aurais voulu que ce procès ait lieu. Je m'étais donné pour objectif de refermer un jour le livre. » Furieux, il regrette « un gâchis » après des reports « bidon » et des délais de justice « sans fin ».

L'autre plaignant, Sébastien Liautaud, a également réagi sur sa page Facebook : « Notre bataille qui nous a demandé beaucoup d'énergie est perdue, mais nous sommes soulagés, car notre combat était aussi et surtout pour qu'il n'y ait plus de victimes. Bien que nos vies soient brisées pour la majorité, nous voulons croire qu'un chemin de guérison est possible pour chacun d'entre n [...] Lire la suite