Le New York African Film Festival, «la plus grande scène américaine pour parler des productions africaines»

La 31ᵉ édition du plus grand festival du film africain des États-Unis a pris fin après un peu plus de trois semaines de projections, de discussions et d’échanges à Manhattan, Brooklyn et Harlem. Une réussite de plus pour un évènement incontournable du calendrier des adeptes du septième art de la ville, qui permet en outre une plus grande visibilité des cinémas d’Afrique de ce côté de l’Atlantique.

Ce premier samedi de juin est chaud sur New York, mais les sourires sont sur toutes les lèvres à l’African Center, où les deux dernières projections et un DJ Set sont au programme pour conclure ce 31ᵉ New York African Film Festival (NYAFF), consacré aux cinémas du continent.

Tenues traditionnelles des quatre coins de l’Afrique, présence de plusieurs générations de la diaspora mais aussi de curieux qui n’ont jamais mis les pieds sur le continent... L’atmosphère est bon enfant, et les échanges et discussions sur les films sont nombreux. « Sincèrement, je suis comblée lorsque je vois des réalisateurs, des acteurs ou actrices qui parlent, s’assoient avec les spectateurs, jeunes, ou moins jeunes, car l’échange, la discussion, sont parmi les éléments les plus importants de ce festival », déclare Mahen Bonetti, la fondatrice et directrice du NYAFF. « Il faut un débat constant et amener l’Afrique sur le devant de la scène par le cinéma, mais il faut aussi que les gens se mélangent, apprennent les uns des autres et c’est l’une des raisons qui m’a fait démarrer ce festival, il y a plus de trente ans ».


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