On ne peut pas séparer l’homme d’Elon Musk

Bien qu’il soit l’homme le plus riche du monde, les frasques d’Elon Musk ne peuvent pas être uniquement analysées à travers un prisme économique. Mais comment faire la différence entre ses élucubrations quotidiennes et ses plans sérieux ? Dans la newsletter #Règle30 de Numerama, la journaliste Lucie Ronfaut décortique ce paradoxe.

Par avance, excusez-moi : je dois de nouveau écrire sur Elon Musk. Le 8 juillet dernier, l’homme le plus riche du monde a décidé que, finalement, il ne voulait plus acquérir Twitter. Cela fait pourtant trois mois que le milliardaire mène une campagne particulièrement agressive pour mettre la main sur le réseau social. Il a signé un accord de rachat (pour 44 milliards de dollars !) puis s’est empressé d’en critiquer ses dirigeant·es, les accusant d’avoir menti sur le pourcentage de faux comptes (des « bots ») présents sur le site, sans aucune preuve pour étayer ses propos. Elon Musk estime désormais que Twitter n’a pas rempli son obligation d’informations. L’affaire promet d’être interminable, et de se conclure dans la douleur devant les tribunaux.

Si vous souhaitez plus de détails à ce sujet, je vous recommande de lire cette excellente analyse de Bloomberg, en anglais. Son auteur, l’analyse financier Matt Levine, y souligne qu’Elon Musk « aime prétendre qu’il va acheter des entreprises, un peu comme un hobby » (moi je préfère faire du point de croix, mais chacun son délire).

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