Quand Nathalie « Rouletabille » Saint-Cricq mène l'enquête

Le 18 juin 1960, De Gaulle inaugure le mont Valérien : le point de départ d’une fiction de Nathalie Saint-Cricq. - Credit:Photo © AGIP / Bridgeman Images
Le 18 juin 1960, De Gaulle inaugure le mont Valérien : le point de départ d’une fiction de Nathalie Saint-Cricq. - Credit:Photo © AGIP / Bridgeman Images
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Le 18 juin 1960, De Gaulle inaugure le mont Valérien : le point de départ d’une fiction de Nathalie Saint-Cricq (en médaillon).

Gaston Leroux (1868-1927) est revenu. Il s'appelle Nathalie Saint-Cricq. Soit dit en passant, ce n'est pas un mince compliment : cet écrivain prolifique est l'auteur du Mystère de la chambre jaune et d'une foultitude de romans policiers plus que distrayants, qui avaient pour héros le célèbre reporter Joseph Rouletabille, puis le non moins fameux Chéri-Bibi. Il a régalé nos enfances avec son ironie grinçante. Avec L'Ombre d'un traître, Nathalie Saint-Cricq est sa digne héritière. Elle nous raconte, avec verve et talent, une histoire vraie qu'elle a romancée. Celle du « traître », Robert B., dont la dépouille devait figurer par erreur, enfer et damnation, parmi celles des « quinze héros » de la France combattante qui firent, en 1960, leur entrée solennelle dans la crypte du mont Valérien, selon les vœux du général de Gaulle. C'est un apprenti scribouillard de France-Soir, en poste à la comptabilité du journal, qui va mener l'enquête sur le mystère du cercueil vide. Il s'appelle Désiré Février, un nom qui sent l'orphelin, ce qui est le cas. La raison d'État va se mettre en travers de son chemin, mais rien ne pourra l'arrêter. Il finira par découvrir la vérité qu'on ne vous dira pas, pour ne pas gâcher votre lecture. Dans le sillage de son héros, c'est toute une époque délicieusement datée que nous fait revivre Nathalie Saint-Cricq [...] Lire la suite