Nasa, Colombie, Venise, rugby : les informations de la nuit

La Nasa rejoint la quête pour comprendre les ovnis. Un rapport rédigé par un groupe d’éminents scientifiques, publié jeudi, a recommandé que l’agence spatiale américaine joue à l’avenir “un rôle prépondérant” dans l’étude de ces phénomènes aériens non identifiés qui suscitent la fascination. Dans la foulée, la Nasa a annoncé la création d’un poste de directeur chargé de la recherche sur les ovnis. “Les nombreuses personnes qui croient aux extraterrestres seront néanmoins sans aucun doute déçues”, remarque The Washington Post. Car dans le rapport, les experts précisent n’avoir jamais pu avoir la preuve que les ovnis aperçus soient d’origine extraterrestre. La plupart des observations étranges, rapportées notamment par des pilotes, peuvent être expliquées. Elles se révèlent souvent être des avions, des ballons ou encore des phénomènes météo. Mais certaines restent mystérieuses. Selon le rapport, cela est en grande partie dû au manque de données précises disponibles pour chaque événement.

Cyberattaque massive en Colombie. Le pays d’Amérique latine “s’est réveillé secoué ce jeudi par les conséquences” d’une attaque “qui, depuis plus de quarante-huit heures, a pris d’assaut de nombreuses entités gouvernementales”, raconte El País. Parmi elles, les ministères de la Santé et de la Justice. Au total, deux millions de procédures judiciaires sont actuellement paralysées, selon la presse. Il s’agirait d’une “attaque externe de type ransomware (au rançongiciel, un type de programme malveillant qui chiffre les données et les rend accessibles contre rançon)”, selon la Direction numérique de la présidence colombienne. Elle s’étendrait à l’Argentine, au Panama et au Chili. “Les informations de millions de personnes sont actuellement entre les mains de criminels”, a affirmé le conseiller gouvernemental pour le numérique, Saúl Kattan, à El País.

Venise ne sera pas inscrite au patrimoine mondial en péril. Le Comité du patrimoine mondial, réuni à Ryad, a décidé jeudi de prendre le contre-pied des recommandations des experts de l’Unesco qui souhaitaient préserver ce joyau menacé par le surtourisme et le réchauffement climatique. “Cette décision tient compte des avancées obtenues ces derniers jours […], notamment la mise en place dès 2024 d’un système de gestion des flux de visiteurs (une taxe de 5 euros dont auront à s’acquitter les touristes ne passant qu’un jour dans la ville)”, a précisé un diplomate à l’Agence France-Presse. Dès que l’Unesco a annoncé que Venise avait échappé au classement infamant, le ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, s’est empressé de saluer “une victoire de l’Italie et du bon sens”. “Malgré la sévérité des dérèglements que nous faisons subir à la planète, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a donné le triste spectacle d’une solidarité à toute épreuve entre les États”, déplore Le Temps dans un éditorial. La planète peut brûler, ou couler, les logiques politiques restent les seules à l’œuvre.”

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