Nammi 01 : 430 km d'autonomie et moins de 10 000 € pour la citadine électrique

La guerre fait rage en Chine sur le créneau des mini voitures électriques. BYD Seagull, Ora Cat, Wuling Bingo, Leapmotor T03… Une stratégie aussi bien nationale, ces petits modèles offrant des solutions de mobilité abordables aux consommateurs chinois (le salaire moyen est de 990€/mois dans le pays), qu’internationale, les clients européens recherchant la même chose. La récente Citroën ë-C3 et les futures Renault 5 E-Tech, Volkswagen ID.2, Fiat Panda et Hyundai Casper électriques illustrent d’ailleurs bien cette nouvelle réalité. Mais parmi les constructeurs auto chinois, l’un d’entre eux est plus en retard que les autres : Dongfeng. Ce constructeur chinois d’État, autrefois associé à Peugeot/ Citroën (DPCA) et Renault (DRAC) a lancé plusieurs marques (Voyah, Mengshi, Aerolus…) , mais peu de modèles abordables. C’est tout l’intérêt de la nouvelle marque Nammi, dédiée aux modèles électriques abordables.

Nammi : Dongfeng rattrape son retard

Non, rien à voir avec la NAMI, le centre de recherche automobile russe, qui avait racheté pour 1 rouble symbolique à Renault les usines AvtoVAZ/Lada de Togliatti et d’Izhevsk, et qui était récemment moqué pour sa drôle de voiture électrique baptisée Amber. Nammi avec deux «m » existe depuis 2020 déjà, on la connaissait autrefois sous le nom de Wuhan New Energy Technology. Jusqu’à présent, elle commercialisait des Renault K-ZE électriques rebadgées sous sa propre marque.

Consciente de son retard dans l’électrique, elle est repartie d’une page blanche et lance cette année son tout premier modèle 100% maison : la Nammi...Lire la suite sur Autoplus