Néo-impressionnisme : plongée dans l'univers singulier du peintre Henri-Edmond Cross

"Je voudrais peindre du bonheur…" Ce vœu d’Henri-Edmond Cross, exprimé en 1893 à son ami Paul Signac, sera exaucé. Mais avant de nager dans les eaux de la félicité, il a fallu tremper dans la grisaille de Douai, où il naît, et se frotter au sacro-saint milieu parisien, en exposant au Salon des artistes français. Puis s’en démarquer, aux côtés de Georges Seurat et Paul Signac notamment, en se plaçant sous la bannière "divisionniste". Le mouvement s’inspire, entre autres, des théories du chimiste Michel-Eugène Chevreul sur le contraste simultané des couleurs : il s’agit de juxtaposer des teintes pures, touche par touche, au lieu de les mélanger sur la palette. L’œil du spectateur fait le reste ! En 1891, Cross s’installe dans le Midi. Le paysage méditerranéen sera pour lui une source inépuisable d’inspiration. La région gorgée de lumière attire les peintres ; Signac passe ses étés à Saint-Tropez (Var), comme Maximilien Luce, Théo Van Rysselberghe, Henri Matisse et Henri Manguin. Au début du XXe siècle, Cross célèbre dans ses toiles l’harmonie de l’homme dans une nature exubérante. Ce qui lui permet de tenir un rôle de premier plan sur la scène artistique européenne. Après sa mort, en 1910, les hommages au maître de la couleur se multiplieront.

Au milieu des années 1890, Cross pousse encore plus loin les théories de la "division" des couleurs initiées par Georges Seurat (qui meurt en 1891). Il prend des libertés en substituant la technique du petit point, si emblématique de la toile (...)

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