« My Lady Jane », « Spinners », « SupraCell » : quelles séries regarder ce week-end ?

Dans la série Spinners, Ethan (joué par Cantona James) noue une amitié avec Shane (interprété par Dillion Windvogel) qui l'initie au « spinning », un sport très populaire en Afrique du Sud.    - Credit:Canal+
Dans la série Spinners, Ethan (joué par Cantona James) noue une amitié avec Shane (interprété par Dillion Windvogel) qui l'initie au « spinning », un sport très populaire en Afrique du Sud. - Credit:Canal+

Cette semaine, l'originalité est au rendez-vous sur les plateformes de streaming. À contre-courant des séries guindées sur la monarchie anglaise comme The Crown ou Les Tudors, Prime Video dégaine My Lady Jane, adaptation du roman éponyme de Cynthia Hand, Brodi Ashton et Jodi Meadows. Une réécriture cocasse et féministe du sombre destin de Lady Jane, une reine britannique du XVIe siècle destituée et mise à mort par Marie Tudor, surnommée Bloody Mary.

Puis direction l'Afrique du Sud avec la première série sud-africaine produite par Canal+, Spinners, aux airs de Fast and Furious. Elle nous plonge dans l'univers du « spinning », le chaos euphorique des dérapages en voiture, qui représente la porte de sortie d'un jeune de gang. Enfin, sur Netflix, la saga SupraCell, écrite et réalisée par le rappeur Rapman (lauréat d'un Bafta pour le film Blue Story en 2020), relate le destin de Londoniens des quartiers populaires, dont les superpouvoirs vont leur donner du fil à retordre.

My Lady Jane : fantaisies à la cour britannique

Et si on réécrivait l'Histoire ? Tel est l'audacieux enjeu de cette série qui s'inspire de la vie de Jane Grey, surnommée « reine de neuf jours » du fait de la brièveté de son règne. Dans cette fiction aux airs parodiques, le roi Edward VI, censé succomber de la tuberculose, ne meurt pas, tandis que Lady Jane Grey et son époux Guilford Dudley échappent à la guillotine. Obsédée par les livres et d'un fort caractère, Lady Jane sauve le souverain d'un [...] Lire la suite