My Lady sur Arte : la réalité derrière ce film passionnant avec Emma Thompson

Concorde Filmverleih GmbH
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Faut-il obliger un adolescent, atteint d'une leucémie, à recevoir la transfusion qui pourrait le sauver d'une mort certaine, même contre son gré, et alors que la religion de ses parents, témoins de Jéhovah, l'interdit ? Fiona Maye, Juge de la Haute Cour britannique aux Affaires familiales, décide de lui rendre visite, avant de trancher.

Avec un principe clé à garder en tête, une considération essentielle : "Quand la Cour de Justice doit prendre une décision concernant l'éducation d'un enfant, l'intérêt de l'enfant doit être la première considération de la Cour".

Tel est le sens des tous premiers mots du Children Act; une loi votée sous la gouvernance de Margaret Thatcher, qui a révolutionné le Droit de l'enfance en Grande-Bretagne en 1989, en plaçant l'intérêt de l'enfant au-dessus de toute considération, dans le cas d'un conflit familial.

C'est d'ailleurs tout le sens du titre du film en version originale, The Children Act, là où le titre français My Lady renvoie avant tout à cette marque de respect due à la présidente de la cour.

Dans le très beau et poignant film de Richard Eyre, c'est une Emma Thompson impériale et tout en retenue qui incarne la voix (et la voie) de la Justice, seule aussi face à sa conscience et à ses doutes, devant la terrible complexité du cas qui lui est exposé, dont l'issue sera funeste.

"Quand l'esprit des lois est confronté à une foi profonde et sincère"

"Il y a quelques années, je me suis retrouvé à un dîner avec des juges" r…

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