Mutations, mini-foie et asthme : l'actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 15 avril 2024 : une étude s'intéresse à ces mutations qui ont façonné les animaux, une entreprise américaine tente de faire pousser des mini-foies chez des patients et une étude française révèle une nouvelle piste thérapeutique contre l'asthme allergique.

L’actualité scientifique du 15 avril 2024, c’est :

En biologie de l'évolution : Comment des erreurs de "copier-coller" ont façonné les humains et le monde animal.

  • En analysant l’ADN de 20 animaux bilatériens, des chercheurs ont pu remonter la trace de plus de 7000 groupes de gènes qui nous rattachent à l'ancêtre commun de tous les vertébrés.

  • Seule la moitié des gènes est restée inchangée depuis 600 millions d’années alors que l’autre moitié a été légèrement modifiée avec l’apparition de quelques erreurs de réplication de l’ADN.

  • Et c'est grâce à de nombreuses erreurs au fil de l'Evolution que l'humain et les animaux sont devenus ce qu'ils sont.


En santé : On a fait pousser un mini-foie chez un patient dont le véritable foie était défaillant.

  • L’entreprise américaine LyGenesis a injecté des cellules de foie à un patient avec une défaillance hépatique.

  • Le but : qu’elles s’y multiplient et forment un petit foie qui aidera le véritable organe du patient dans ses fonctions en attendant une véritable greffe.

  • Dans deux ou trois mois, les chercheurs observeront si le mini-foie a atteint une taille suffisante.


En santé : Une nouvelle voie thérapeutique prometteuse contre l'asthme et les allergies respiratoires.

  • Une molécule nommée TL1A coopère avec une autre molécule de la même famille, IL-33, pour alerter le système immunitaire de la présence d’un allergène.

  • La réaction en chaîne qui suit induit une réaction allergique.

  • Selon une étude française, TL1A pourrait devenir une nouvelle cible thérapeutique pour bloquer le déclenchement des réactions allergiques dans les poumons.


En animaux : Les mâles bonobos sont plus bagarreurs que les mâles chimpanzés.

  • Selon une nouvelle étude, les mâles bonobos se battent en réalité plus souvent que les mâles chimpanzés.

  • Et "nous avons observé que les mâles bonobos plus agressifs que leurs congénères s'accouplent davantage", explique Maud Mouginot, auteure principale de l'étude.

  • Ces découvertes sont étonnantes : les bonobos ont touj[...]

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