Muriel Robin : "J’aime participer à une oeuvre qui fait réfléchir" (Les yeux grands fermés, TF1)

Lorsque qu'elle remarque que son petit-fils, Adrien 6 ans, manifeste depuis quelques temps des signes de mal-être, qu'il laisse entendre que son papa "lui fait des choses", le ciel s'effondre pour Anne-Marie Paquin, jusque-là heureuse et sans histoire. Elle va devoir choisir entre comprendre, croire et protéger Adrien ou fermer les yeux, se persuader qu'il ment, se trompe, ou affabule et ainsi protéger Stéphane, son fils...

Pourquoi avoir accepté ce projet ?

Muriel Robin : J’ai trouvé le scénario très fort et particulièrement bien écrit. Mes décisions se font à l’instinct. Quand je réfléchis au-delà de dix secondes, ce n’est pas bon signe. Si les téléspectateurs ressentent ce que j’ai éprouvé en lisant le texte, c’est gagné.

Comprenez-vous votre personnage, Anne-Marie, du début à la fin ?

Oui. Elle n’a pas de preuves que son fils, Stéphane, viole son petit-fils, Adrien. Si elle le dénonce, celui qu’elle aime plus que tout va en prison. Et si elle ne le fait pas, elle abandonne son petit-fils… Comment se sortir de cette situation ?

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Jouez-vous dans ces fictions qui abordent des sujets de société, dans l’espoir qu’elles fassent enfin bouger les lignes ?

J’aime participer à une oeuvre qui fait réfléchir. Et puis, parfois, il y a des choses plus grandes que moi qui se mettent en place. Avec Jacqueline Sauvage, c’était lui ou moi (sur TF1, en 2018, ndlr), il y a eu, tout d’un coup, une visibilité du travail extraordinaire que font les associations. Cette fois, une grande campagne officielle de sensibilisation est lancée, avec le mot « inceste » écrit et dit pour la première fois.

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