Des mouchards dans les jeux mobiles alerte le CNRS

Candy crush, Clash of clans, Pokémon Go… Si vous connaissez ces jeux sur mobile, vous savez à quel point ils peuvent être addictifs. Ce que l’on ignore, en revanche, c’est qu’ils nous espionnent constamment et que cette surveillance peut prendre des proportions inquiétantes. C’est le sentiment de Pierre Laperdrix, chercheur en informatique au CNRS, qui vient de publier une étude sur les trackers, ces petits logiciels cachés aux cœurs des applications de nos smartphones.

Pour bien comprendre les enjeux, il convient de définir le rôle de ces mouchards. Dans une interview pour le média interne de CNRS, Pierre Laperdrix rappelle qu’il existe plusieurs manières de monétiser un jeu mobile: « La première, c’est la publicité en ligne : le développeur du jeu ou l’éditeur récupère un peu d’argent pour chaque publicité présentée au joueur. Il existe aussi des systèmes de microtransactions : on paye quelques euros pour débloquer des items ou de nouveaux niveaux dans le jeu. Il y a aussi les abonnements et la dernière façon, c’est que l’utilisateur achète le jeu ».

Sur le Google Play Store, la plateforme d’achat des appareils Androïd, 95% des jeux sont gratuits et donc financés par la publicité. Pour que cette pub impacte au mieux les consommateurs, il est primordial de connaître ses habitudes et c’est là que les trackers entrent en action. Ils collectent nos données comme nos recherches internet, notre géolocalisation etc… Ces informations sont une mine d’or et font l’objet d’un véritable (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Comment est apparu le frigo ?
Comment nos organes perçoivent les saveurs ?
Des astronomes ont détecté pour la première fois un signal radio en provenance d’une exoplanète
Une pierre découverte il y a 140 ans et exposée dans un musée était en réalité un oeuf de dinosaure
La science pourra-t-elle un jour augmenter notre mémoire ? Des scientifiques l'ont fait avec des souris !