"Motorgate" Renault : 1.500 propriétaires attaquent le constructeur

Le moteur 1,2 litre turbo de quatre cylindres, qui a équipé de nombreuses Renault (Clio IV, Captur, Mégane III et IV, Scénic III, Grand Scénic III et IV, Kadjar et Kangoo II), Dacia (Duster I et II, Dokker et Lodgy), Nissan (Qashqai II, Pulsar et Juke) et Mercedes (Citan) sous les appellations TCe ou DIG-T, est pointé du doigt pour ses problèmes de fiabilité.

Si ce moteur a été produit à plus de 400.000 exemplaires à Valladolid (Espagne) et Sunderland (Royaume-Uni), entre 2012 et 2016, quelque 133.050 véhicules en sont équipés en France, selon Renault. Un groupe de victimes, qui sont plus de 1.500 à ce jour, s'est organisé pour mener une action collective contre Renault.

Motorgate Renault : une action collective

Le groupe Renault a en effet été assigné en justice le 27 septembre 2022, au tribunal judiciaire de Versailles, par un référé probatoire de Maître Christophe Lèguevaques, l'avocat à l’origine de l'action collective "Motorgate".

La procédure vise à demander la communication forcée de certaines pièces détenues par le groupe Renault et prouvant que le vice était connu et caché aux consommateurs, ainsi que réclamer une indemnisation "pouvant dépasser le prix d’achat du véhicule augmenté de divers préjudices, notamment moral, en raison de l’exposition délibérée des consommateurs à un risque d’accident mortel".

Motorgate Renault : de lourds problèmes mécaniques

Les principaux problèmes rencontrés par les utilisateurs de ce moteur sont une importante surconsommation d'huile, une perte de...Lire la suite sur Autoplus