Un moteur à distorsion comme dans la SF serait possible selon cette étude

C’est un grand classique des films de science-fiction : des vaisseaux spatiaux qui voyagent à la vitesse de la lumière mais aussi, parfois, plus vite encore que la lumière. Souvent, ces vaisseaux fictifs fonctionnent grâce à un « moteur à distorsion » (wrap drive en anglais).

Hypothétiquement, ces moteurs permettraient de résoudre le fait qu’il est difficile d’atteindre 300 000 kilomètres par seconde — la vitesse de la lumière –, et qu’il est impossible de la dépasser (vitesse dite supraluminique). L’idée est basée sur la métrique d’Alcubierre. Cette propulsion permettrait de distordre l’espace-temps pour créer une sorte de raccourci. L’objet (vaisseau) se situant au centre de cette distorsion ne voyagerait techniquement pas à vitesse supraluminique, puisqu’il prendrait un raccourci dans l’espace-temps ; mais d’un point de vue extérieur, il transiterait bel et bien d’un point A à un point B plus vite que s’il avait voyagé à la vitesse de la lumière.

Aucun moteur à distorsion n’existe. Le concept n’appartient pas à une physique compatible avec ce que l’on maîtrise aujourd’hui. Toutefois, les physiciens ne désespèrent pas. Et une étude parue en avril 2024 a cherché un modèle compatible avec les lois de la physique. « En présentant un modèle unique en son genre, nous avons montré que les moteurs à distorsion pourraient ne pas être relégués à la science-fiction », affirme Jared Fuchs, le coauteur.

Plus besoin de « matière exotique » pour un moteur à distorsion ?

[Lire la suite]

Crédits photos de l'image de une : Source : Star Trek Strange New Worlds