Mort du petit Grégory : l’ADN a parlé, l’identité d’un des corbeaux confirmée

Depuis trente ans, la mort du petit Grégory Villemin hante les Vosges. Qui a tué ce petit garçon de quatre ans retrouvé pieds et mains liés dans les eaux de la Vologne ? Il s’agit de l’un des « cold case » (affaire non élucidée) les plus médiatisés depuis près de 40 ans. C'est dire si les enquêteurs attendaient beaucoup d’une nouvelle expertise, celle de l’ADN de parentèle.

Une lettre envoyée aux grands-parents du petit Grégory par un corbeau, le 24 juillet 1985, indiquait : « Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau à la famille Villemain […] Prochaine victime, Monique [le prénom de la grand-mère] ». Elle a été de nouveau analysée en 2021. L’ADN retrouvé sur la lettre a ensuite été comparé à celui des milliers d’empreintes génétiques répertoriées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

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Et l’ADN a parlé. Selon nos confrères de « Marianne », les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à l’auteur de cette lettre. Il s’agit d’une Guadeloupéenne qui était basée à Paris au moment où elle a envoyé sa lettre et qui a par la suite été condamnée pour des faits d'escroquerie. Cette dernière a reconnu les faits lors de son audition et a affirmé n'avoir aucun lien avec cette affaire, si ce n'est que celle-ci la fascinait. Elle ne risque aujourd'hui plus rien sur le plan pénal.

Une découverte décevante, mais prometteuse

Cette découverte peut semble...


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