Mort de Nahel : une cinquième nuit de révoltes attendue par le gouvernement

À Marseille, sept personnes ont été interpellées samedi en début de soirée.  - Credit:CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
À Marseille, sept personnes ont été interpellées samedi en début de soirée. - Credit:CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Le gouvernement a reconduit, pour la soirée du samedi 1er juillet, son dispositif de sécurité en prévision d'une cinquième nuit consécutive de révoltes urbaines après la mort, mardi, de Nahel, 17 ans, tué par un policier et inhumé loin des caméras dans sa ville de Nanterre.

Dans la journée, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a annoncé que les 45 000 policiers et gendarmes déjà mobilisés la nuit dernière seraient à nouveau sur le pont samedi soir, dont 7 000 à Paris et en proche banlieue. Une partie de ces effectifs a été déplacée à Marseille et à Lyon, les principales agglomérations touchées vendredi soir.

Sept interpellations à Marseille

En début de soirée, de petits groupes de jeunes étaient déjà réunis sur la Canebière à Marseille et ont été rapidement dispersés, ont constaté des journalistes de l'AFP. À 20 heures, la situation était globalement sous contrôle dans la cité phocéenne, où une source policière a rapporté sept interpellations pour vol dans un centre commercial dans le nord de la ville.

À LIRE AUSSINanterre : Nahel a été inhumé ce samediEn région parisienne, le centre commercial de Créteil-Soleil (Val-de-Marne) a été fermé plus tôt, à 16 heures, de manière préventive, en raison de messages sur les réseaux sociaux.

Comme pour les soirées précédentes, de nombreuses communes ont instauré un couvre-feu et les réseaux de transport en commun ont été fermés plus tôt que prévu, notamment celui des bus et tramways d'Île-de-France à partir de 21 heures.