Yahoo Actualités Mort de Nahel à Nanterre : Jules Koundé s’en prend aux chaînes d’info et leurs "plateaux déconnectés de la réalité"
La colère gronde depuis la mort de Nahel ce mardi après un contrôle de police qui a viré au drame. Alors que des émeutes ont encore secoué certaines villes de France ce mercredi soir, le décès du jeune homme de 17 ans suite à un refus d’obtempérer continue de faire réagir des personnalités telles qu’Omar Sy, Rohff ou encore Kylian Mbappé. A l’instar de son partenaire de l’Equipe de France de foot, Jules Koundé est lui aussi sorti du silence sur les réseaux sociaux pour réagir à ce drame qui a endeuillé la ville de Nanterre.
L’international tricolore, qui évolue actuellement sous le maillot du FC Barcelone, s’en est notamment pris au traitement médiatique de cette affaire, en particulier par les chaînes d’info en continu. "Comme si cette nouvelle bavure policière ne suffisait pas les chaînes d'information en continu en font leurs choux gras. Des plateaux déconnectés de la réalité, des "journalistes" qui posent des "questions" dans le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a aucune. Une méthode vieille comme le monde pour masquer le vrai problème. Et si on éteignait un peu la tv pour s'informer ?", a-t-il posté.
Pourquoi le message de Jules Koundé fait polémique
Si sa déclaration lui a valu de nombreuses réponses d’internautes le remerciant de pointer du doigt cet aspect du drame, d’autres twittos lui ont reproché de s’exprimer sur cette affaire qui fait la Une de l’actualité. "Reste à ton poste, sinon y’a un trou en défense", "Laissez la justice faire son travail", "Je te kiffe en footballeur et non comme un donneur de leçons", peut-on ainsi lire en commentaire de son tweet.
Face aux critiques, le principal intéressé n’a pas tardé à sortir du silence. "C’est assez drôle de lire toute la frustration et le dédain qui émanent de certaines personnes lorsqu’un athlète ou plus particulièrement un footballeur dans mon cas s’exprime sur des sujets de société. Comme si nous étions enfermés dans une boîte dans laquelle il nous serait interdit de donner notre avis sur des sujets qui nous concernent au même titre que tout autre citoyen", a-t-il répondu en ...
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