Mort d'Akira Toriyama: Macron rend hommage au père de "Dragon Ball" et aux "millions de passionnés qui ont grandi avec lui"

Mort d'Akira Toriyama: Macron rend hommage au père de "Dragon Ball" et aux "millions de passionnés qui ont grandi avec lui"

Emmanuel Macron a rendu hommage au père de Dragon Ball, Akira Toriyama, mort ce vendredi à 68 ans en raison d'un hématome sous-dural. Sur X, anciennement Twitter, le président de la République a salué la mémoire du mangaka et des "millions de passionnés qui ont grandi avec lui".

Sur X, le Premier ministre Gabriel Attal a également tenu à souligner l'impact d'Akira Toriyama sur la culture française. "Il aura définitivement fait rentrer le manga et la culture nippone en France", précise-t-il.

"Le géant Akira Toriyama nous a quittés. (...) Même les pouvoirs des boules de cristal et de Shenron ne pourront pas le faire revenir." Toutes mes condoléances à ses proches et à ses fidèles lecteurs", poursuit le Premier ministre.

Bruno Lemaire a lui aussi pris la parole sur X un rendre hommage sobre "à Akira Toriyama. Aux mangas. À la culture", indique-t-il dans son post accompagné d'un extrait de Dragon Ball.

260 millions d'exemplaires vendus dans le monde

Né à Nagoya (centre du Japon) en 1955, Akira Toriyama était avant tout connu pour le manga Dragon Ball, créé en 1984 et contant la vie et les aventures du prodige des arts martiaux Son Goku depuis son enfance. Il était librement inspiré du roman chinois du XVIe siècle La Pérégrination vers l'Ouest.

Le manga s'est vendu à au moins 260 millions d'exemplaires dans le monde selon le site spécialisé Mangazenkan. Il a engendré de nombreuses adaptations à la télévision, au cinéma ou en jeu vidéo et connu de nombreuses suites comme Dragon Ball Z ou plus récemment Dragon Ball Super.

"Pour moi, Dragon Ball est comme un miracle", avait déclaré Akira Toriyama dans un entretien accordé au quotidien Asahi en 2013. "Il a aidé quelqu'un comme moi, qui a une personnalité tordue et difficile, à faire un travail décent et à se faire accepter par la société".

Article original publié sur BFMTV.com