Mort d’une femme poussée sur les rails du RER : le suspect est un récidiviste

Un homme a été placé en garde à vue pour assassinat, ce samedi 15 juillet, après avoir poussé vendredi matin sur les rails du RER B à Paris une femme de 52 ans. (Photo d’illustration)
Un homme a été placé en garde à vue pour assassinat, ce samedi 15 juillet, après avoir poussé vendredi matin sur les rails du RER B à Paris une femme de 52 ans. (Photo d’illustration)

FAITS DIVERS - Un homme a été placé en garde à vue pour assassinat, ce samedi 15 juillet, après avoir poussé vendredi matin sur les rails du RER B à Paris une femme de 52 ans qui est décédée, ont indiqué une source policière et le parquet. Le suspect avait déjà été mis en cause pour des faits similaires en 2011 puis déclaré pénalement irresponsable.

Le 2 octobre 2011, à Paris, cet homme avait « poussé un individu sur les rails du métro, mais la victime s’en était sortie », a indiqué une source judiciaire, qui confirmait une information du Parisien.

Dans cette affaire, à l’issue d’investigations menées par un juge d’instruction pour tentative d’homicide volontaire, un non-lieu avait été prononcé en février 2013 « pour cause d’irresponsabilité pénale », a précisé la source judiciaire à l’AFP.

Transfert en infirmerie psychiatrique

Ce même homme est suspecté d’avoir, vendredi matin, « volontairement » poussé une femme portant un hijab, âgée de 52 ans. Elle se trouvait alors sur un quai du RER B à la station Cité universitaire dans le XIVe arrondissement de Paris. La femme s’est relevée mais n’a pas pu éviter le train, qui l’a percutée et mortellement blessée, selon le parquet de Paris.

Les premiers éléments de l’enquête ouverte pour assassinat n’ont pas permis d’établir de lien entre l’auteur et la victime, de nationalité algérienne, a précisé la source policière.

Au moment de son interpellation, dans l’après-midi, l’homme, qui avait alors été arrêté pour vol à l’étalage à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a avoué être l’auteur des faits, selon le parquet. Il a aussi assuré aux policiers « être Dieu » et « devoir tuer des gens » en ciblant des « personnes faibles », a ajouté la source policière.

Placé en garde à vue, il a été transféré en infirmerie psychiatrique dans la soirée, son état de santé étant « incompatible » avec « la poursuite de sa garde à vue », a expliqué le ministère public. Les investigations, confiées au 3e district de la police judiciaire parisienne, se poursuivent.

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