Mort d'Émile : une femme jugée pour « diffamation » à l'encontre du grand-père

Après la disparition du petit Émile, le 8 juillet 2023, l'émotion a gagné la France entière et comme souvent en matière de faits divers, des individus ont tenté de mener leur propre enquête. Sur Facebook, une femme se présentant comme la secrétaire de la mairie de La Bouilladisse, commune des Bouches-du-Rhône dans laquelle sont domiciliés les grands-parents de l'enfant, a ainsi assuré détenir les preuves que le grand-père du garçon était responsable de sa disparition.

Sous couvert d'un faux profil, la femme avait affirmé que le quinquagénaire s'était rendu coupable de fraude à la Sécurité sociale dans le cadre de son métier d’ostéopathe et que Philippe V. avait commis des attouchements sur ses patientes. Des accusations portées en mars dernier et qui avaient poussé les grands-parents du petit Émile à porter plainte pour « diffamation ».

Selon BFMTV, la police est parvenue à remonter jusqu'à la femme à l'origine de ces accusations grâce à son adresse IP et celle-ci sera jugée pour « diffamation » le 11 juillet. « On espère sincèrement que cela va calmer toutes celles et ceux qui déversent des ignominies sur les réseaux sociaux », a commenté une source proche du dossier auprès de nos confrères.

Des rumeurs persistantes

Parmi les 25 habitants du Haut-Vernet, le grand-père d’Émile, kinésithérapeuthe-ostéopathe de 58 ans, est celui qui a fait l’objet du plus de rumeurs depuis le début de cette affaire. Le patriarche d’une famille de 10 enfants a parfois été décrit comme «...


Lire la suite sur ParisMatch