Yahoo Actualités Montres : des aiguilles en quête de sens
Si vous arpentez les boutiques d'horlogerie, peut-être avez-vous déjà observé un détail particulier : les montres affichent toutes la même heure grâce à des aiguilles invariablement positionnées à 10 h 10. On appelle cette posture le « sourire ».
Sa vertu première est bien sûr de permettre d'apprécier au mieux la pièce dans son ensemble, sans que rien n'entrave le regard de l'observateur, mais cet accent antiflexe humanise le cadran, lui donnant un air optimiste. Or que serait un visage (ici, le cadran d'une montre) sans caractère ? Bien plus qu'un sourire, en horlogerie, les aiguilles contribuent à l'identité d'un garde-temps.
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Icônes horlogères
Cette brève histoire de l'aiguillage horloger ne peut débuter autrement que par le mythique Abraham-Louis Breguet. Dans un style très classique et toujours imité, l'inventeur dessine vers 1783 les fameuses aiguilles bleuies chauffées à « pomme » excentrée, aussi appelées à « croissant de lune ». Son principe ? Évider la pointe de manière excentrique pour obtenir une finesse extrême. Cette nouvelle forme, qui séduit par son élégance, dans l'esprit du XVIIIe siècle, rencontre un succès immédiat, d'où le terme d'aiguille Breguet, entré dans le vocabulaire courant des horlogers.
Autre style et autre mythe esthétique de l'histoire de l'industrie horlogère, les aiguilles Mercedes, signées Rolex. Sans lien particulier avec le constructeur allemand, cette aiguille [...] Lire la suite
