"Je monterai sur les tracteurs": Karine Le Marchand prête à suivre les manifestations des agriculteurs parisiens

Depuis le début du mouvement des agriculteurs en colère, le téléphone de Karine Le Marchand "n'arrête pas de sonner". La présentatrice de la célèbre émission L'Amour est dans le pré affiche dans un entretien au Parisien ce jeudi 25 janvier tout son soutien à la profession dont elle assure bien connaître les soucis.

Aux yeux de la star de M6, pour tout un tas de raisons, l'agriculture est "en train de mourir". Elle comprend cette "colère" de ce monde au point d'être prête à suivre le mouvement jusqu'à Paris:

"S’il y a une grande manifestation à Paris, j’irai, bien sûr, les voir et je monterai sur leur tracteur avec plaisir! Cela serait bien aussi que des non-agriculteurs les rejoignent".

Les manifestations, jusqu'ici cantonnées au Sud-Ouest avant de s'étendre progressivement à toute la France, devraient justement arriver à Paris ce vendredi. Deux syndicats d'Île-de-France ont annoncé prévoir des actions dans la capitale, la FNSEA Île-de-France et les Jeunes agriculteurs d'Île-de-France. Ils prévoient de bloquer les entrées et sorties de la capitale en attendant les annonces du gouvernement.

"Je ne veux pas me mettre en avant"

Dans son émission de rencontre, Karine Le Marchand donne la parole à des éleveurs, agriculteurs ou membres du monde rural de tout bord. Cette proximité avec ce milieu pourrait la pousser jusqu'au gouvernement?

"Je ne suis pas sûre qu'avec mon sens de la diplomatie, je tienne au gouvernement bien longtemps", répond l'animatrice au Parisien.

De surcroît, le visage du PAF refuse de se "mettre en avant dans cette crise", bien qu'elle assure être "au service" des agriculteurs.

La spécialiste a tout de même ses petites idées pour extirper la profession de la crise. Elle suggère tout d'abord au gouvernement de faire "amende honorable" après avoir "trimballé pendant des années" la profession. Ensuite, elle demande à ce que leurs productions soient achetées "au juste prix". Une préoccupation qu'elle assure lire dans l'esprit des Français.

Le gouvernement, lui, rendra ses mesures pour répondre à la crise vendredi. Le Premier ministre Gabriel Attal devrait répondre à un certain nombre de demandes émises par les syndicats du secteur.

Article original publié sur BFMTV.com