Le monstre du Loch Ness ne serait finalement pas une anguille géante !

Le "monstre" du Loch Ness, devenu une créature du folklore en Écosse, était-il oui ou non une anguille géante, si jamais il a bien existé un jour ? Un scientifique a tenté de prendre cette hypothèse au sérieux. Car en 2020, une équipe de chercheurs de l’Université néo-zélandaise d’Otago avait étudié les eaux du lac et retrouvé de nombreuses séquences ADN d’anguilles. Le généticien directeur de l'étude, Neil Gemmell, avait donc déclaré qu'il était "plausible" qu'il ait eu, ou qu’il y ait encore, dans le lac de "très grosses anguilles".

Fin juillet 2023, donc, dans une nouvelle étude statistique publiée sur JMIRxBio (non revue par des pairs) le spécialiste en analyse de données Floe Foxon jette un doute sur la théorie de l'anguille. Dans son travail, il a utilisé des estimations précédentes de la taille du monstre pour prédire la probabilité de rencontrer une anguille de taille similaire dans le Loch Ness ou d'autres plans d'eau douce en Europe. Sa conclusion est que l'hypothèse ne tient pas.

En effet, la taille maximale des espèces d'anguilles identifiées dans la région est de 0,9 mètre. Les chances de trouver des anguilles de plus d'un mètre seraient, selon ses calculs, d'1 sur 50 000, sachant que physiologiquement, elles ne peuvent pas dépasser 1,3 mètre. Que dire alors d'une anguille de 2,4 ou de 6 mètres, comme l'ont raconté les témoins qui pensent avoir vu le monstre ? Les chances d’en croiser une sont... pratiquement nulles. Il estime ainsi que la théorie de l'anguille géante (...)

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