Mondiaux de judo : nouvelles médailles pour le Japon et la Géorgie

A un an des Jeux Olympiques de Paris, les Championnats du monde de judo se poursuivent à Doha, au Qatar. Lors des premiers jours de compétition, Hifumi Abe et sa sœur Uta Abe ont décroché un quatrième sacre mondial, alors que la légende française Clarisse Agbégnénou, de retour de grossesse, a été couronnée pour la sixième fois aux Mondiaux.

En –70 kg, la Japonaise Saki Niizoe est venue à bout de deux anciennes championnes du monde pour atteindre la finale.

En face d’elle, l’Allemande Giovanna Scoccimarro s’est montrée en grande forme tout au long de la journée pour s’offrir un premier grand rendez-vous mondial.

Mais c’est bien l’expérience de Saki Niizoe qui a fait la différence. La Japonaise a marqué waza-ari puis a gérer son avantage jusqu’au bout du combat. Après le bronze l’année dernière, Niizoe décroche l’or.

Le directeur des médias et de la diffusion de ces Mondiaux, Hamad bin Abdulaziz Al Thani, a remis les médailles.

"Je suis vraiment très heureuse, je n’ai pas pu contenir ma joie", a déclaré Saki Niizoe.

Finale 100% géorgienne en -90 kg

En –90 kg, le champion olympique géorgien Lasha Bekauri a tout fait pour ajouter à son palmarès un titre de champion du monde.

Il a retrouvé en finale son compatriote Luka Maisuradze, qui a déjà remporté deux médailles de bronze dans la compétition.

Dans cette finale de très haut niveau 100% géorgienne, c’est Luka Maisuradze qui a fini par s’imposer. Cela n’a pas empêché les deux judokas d’afficher leur respect mutuel.

Les médailles ont été remises par le vice-président de la Fédération internationale de judo, Obaid Al Anzi.

"Quand j'ai entendu mon nom annoncé comme champion du monde, j'ai eu besoin de temps pour réaliser ce qui s'était passé. Doha est un endroit fantastique, et je n'oublierai jamais ces émotions. Jamais", a déclaré Luka Maisuradze.

Ce vendredi, place aux –78 kg chez les femmes et aux –100 kg chez les hommes.