Monaco: "Représenter son pays aux Jeux olympiques est un rêve", Balogun affiche ses ambitions

Folarin Balogun, vous sembliez triste à Metz malgré la victoire monégasque (2-5) et votre doublé. Comment l'expliquer ?

Pas triste mais plutôt concentré et soulagé. Je pensais surtout à entrer en jeu et aider l'équipe. Bien sûr, après le match, j'étais ravi. Peut-être que mon visage ne le montrait pas, mais il y avait beaucoup de fierté.

Vous n’aviez marqué qu’un seul but en Ligue 1 cette année, ce doublé doit vous faire le plus grand bien mentalement, non ?

Tout à fait. C'est toujours important, en tant qu'attaquant, de ressentir la sensation de marquer. C'est quelque chose d'inexplicable. C'était bien de gagner de la sorte. Se donner de la confiance pour les derniers matchs est important.

Vous êtes en course pour vous qualifier en Ligue des champions, l’objectif annoncé en début de saison. Que représente pour vous cette compétition ?

J'ai vu beaucoup de mes amis la jouer. Ils m'ont raconté leurs expériences et les sensations que ça fait... C'est inimaginable ! J'aimerai être aligné sur le terrain avant le match et entendre l'hymne de la Ligue des Champions. C'est une motivation pour bien finir et y parvenir.

Comment abordez-vous le sprint final de cette saison ?

On est détendus et confiants. On sait que ce ne sera pas facile. Même le match à Metz, on n'y est pas allé en pensant que ce serait simple. On respecte tous nos adversaires, qu'ils soient européens ou se battent pour le maintien. On sait qu'on doit être à notre meilleur niveau pour avoir ce qu'on veut à la fin de la saison. *

Les JO ? Un rêve que je veux vivre dans ma carrière

Vous avez dix points de plus que Rennes (8e), votre prochain adversaire (dimanche à 17h05). Est-ce une première balle de break dans ce sprint final ?

On arrive à ce moment de la saison où chaque match peut te donner de la confiance pour l'Europe ou, à l'inverse, ruiner tes chances. On doit bien se concentrer et surtout penser à nous. Je pense que Rennes fait la même chose. On va préparer ce match de la même façon que les précédents.

Comment jugez-vous votre première saison à Monaco ?

Ça a été une période d'adaptation, selon moi. J'ai évidemment des attentes élevées, comme vous. Il reste des matchs et j'espère un dénouement positif à la fin du championnat. Quoi qu'il arrive, j'aurais appris beaucoup de choses cette saison. Je suis heureux et ça fait partie de la marche à suivre pour atteindre mes objectifs sur le long terme.

Vous allez sans doute disputer la Copa America à disputer cet été avec les Etats-Unis mais vous êtes dans la catégorie d’âge (des joueurs nés à partir du 1er janvier 2001) pour participer aux Jeux Olympiques. Est-ce un objectif ?

Oui bien sûr, représenter son pays aux Jeux Olympiques est un rêve. Je n'ai jamais joué la Copa America non plus et je l'attends avec impatience aussi. Mais vous savez, je dois demander au club, car les JO vont empiéter sur la préparation physique de la prochaine saison. Le club me le fera savoir, mais c'est évidemment un rêve et quelque chose que je veux vivre dans ma carrière.

Supportez-vous Arsenal, votre ancien club, dans la course au titre en Angleterre ?

Oui, je les soutiens, je parle toujours à plusieurs anciens coéquipiers. Quand je suis à Londres, on mange parfois ensemble. On a une bonne relation et je leur demande qu'ils me racontent aussi leurs expériences en Ligue des champions, et notamment le fait de l'avoir rejoué après si longtemps. C'est quelque chose qu'il faut apparemment vivre au moins une fois dans sa vie. J'ai hâte de découvrir cela et ce serait superbe que ce soit bientôt avec Monaco.

Article original publié sur RMC Sport