Mohamed Ali, l’abeille ne pique plus

L’affrontement organisé à Las Vegas, le 2 octobre 1980, est le début de la fin pour Mohamed Ali, méconnaissable sur le ring.  - Credit:UPI / AFP
L’affrontement organisé à Las Vegas, le 2 octobre 1980, est le début de la fin pour Mohamed Ali, méconnaissable sur le ring. - Credit:UPI / AFP

S'il a été incontestablement « The Greatest » (« le meilleur ») tout au long de sa carrière remplie de péripéties, la fin de sa vie sportive n'a pas été glorieuse. Alors qu'il avait décidé de raccrocher une première fois les gants en juin 1979, Mohamed Ali annonce, un peu à la surprise générale, l'année suivante qu'il souhaite remonter sur les rings.

Malgré son palmarès époustouflant avec 56 victoires pour 59 rencontres, le natif de Louisville doit repartir au combat. Pourtant, son état physique inquiète les siens. Déjà atteint de la maladie de Parkinson qu'on lui reconnaîtra officiellement en 1984, Mohamed Ali n'a plus la fougue qui le caractérisait. Son retour sur scène sera un échec, avec deux défaites consécutives.

Une première déconvenue face à son ancien partenaire d'entraînement

Il était redevenu champion du monde des poids lourds à la suite de sa revanche sur Leon Spinks, en 1978. Après cette courte pause, Mohamed Ali décide donc de sortir de sa préretraite. À 38 ans, il est toujours une icône de la boxe mondiale. Son ancien partenaire d'entraînement Larry Holmes est le nouveau champion de sa catégorie et son prochain adversaire. Si l'entourage d'Ali est préoccupé par son état, le boxeur n'a rien perdu de son talent en conférence de presse, où il n'hésite pas à provoquer son ancien sparring-partner. « Je suis arrivé au point où c'est la vie ou la mort. Je suis comme un kamikaze, plus rien ne pourra m'arrêter. Holmes ne pense qu'à sa femme, ses gosses [...] Lire la suite