MMA: "Il a besoin de se rassurer?" Baki répond à Doumbé et affirme ne pas craindre "la pression" du public à Bercy

Il s’apprête à vivre le premier grand moment de sa carrière. Et à l’approche du rendez-vous, Baysangur Chamsoudinov, surnommé "Baki", affiche son flegme et son assurance. Dans moins d’un mois, le combattant de 22 ans affrontera Cédric Doumbé lors du PFL Paris, le 2 mars à l’AccorArena de Bercy. L'un des duels les plus excitants de l'histoire du MMA français. Et en attendant, le natif de Tchétchénie (arrivé à l’âge de 6 ans en France) doit composer avec le pressing constant de l’ancien champion de kickboxing, de huit ans son aîné, qui multiplie les piques et les provocations.

"J’attends cette date avec impatience"

Sur le plateau de Clique, mercredi sur Canal +, Baki a répondu à Doumbé, qui ironisait sur son palmarès dans une vidéo diffusée par l'émission. "Je ne vois pas pourquoi il fait des calculs, a lancé le fighter du MMA Factory. Il a besoin de se rassurer ou je ne comprends plus rien? On va s’affronter dans un mois. Le mec se fait des calculs: ‘Oué, j’ai mis lui KO', ‘Lui, il n’a pas mis de KO’… Je ne comprends pas à quoi il joue. C’est du MMA, il n’y a pas que des KO. Et moi je sais très bien ce qu’il va se passer dans un mois. Je suis prêt et j’attends cette date avec impatience personnellement."

"Moi, je ne suis pas dans les calculs, a appuyé Baki. Un combat reste un combat. C’est une bagarre au final. C’est ce qui est inscrit dans nos gênes depuis toujours. On va se battre. On va se taper dessus et on va voir qui est le plus fort, c’est tout. Il n’y a pas de calcul à faire, j’ai gagné ci, j’ai gagné ça… Le jour du combat, il n’aura pas une armure parce qu’il est champion du Glory. Il aura deux mains, j’aurai deux mains. J’aurai deux jambes et il aura deux jambes, c’est tout."

"Baki t’es mort, ça fait partie du truc"

Lors d’un gala de kickboxing à Tours le week-end dernier, Cédric Doumbé est monté sur le ring en lançant plusieurs fois "Baki" pour que le public réponde "T’es mort", comme il l’avait fait avec Jordan Zebo fin septembre au Zénith de Paris La Villette. Pas de quoi déstabiliser Baysangur Chamsoudinov, qui s’attend à vivre un moment similaire à Bercy.

"Forcément, ça apporte une pression et je pense que certaines personnes, avec la pression, le fait de devoir marcher vers la cage avec les gens qui crient ‘T’es mort’, ça peut les mettre dans une situation où au lieu de voir un adversaire en face de soi, ils voient un adversaire et 20.000 personnes contre soi. Je pense que la meilleure chose, c’est de rester lucide. Moi, c’est ce que j’arrive bien à faire. Bien sûr, il y aura des gens qui crient: ‘Baki, t’es mort’, mais ça fait partie du truc (…) C’est le public, c’est normal. Mon adversaire, il n’y en a qu’un seul et il sera avec moi dans la cage".

Article original publié sur RMC Sport