Mitsubishi se rapproche de Renault

C’était autrefois un cador de l’industrie, un groupe automobile géant et pesant lourdement sur le marché mondial : Renault-Nissan. Née en 1999, l’« Alliance » avait fait naître de nombreuses synergies entre les deux constructeurs : partage de plateformes, de motorisations voire de modèles entiers, centrales d’achat communes, usines partagées, etc. Si le terme est entre guillemets, c’est parce qu’elle était en réalité très déséquilibrée pour le soldat Nissan. Renault possédait 43,4% de son concurrent, tandis que Nissan n’avait droit qu’à 15% des parts du Français. Après des crises de gouvernance multiples et un point de non-retour franchi en 2018 avec l’affaire Carlos Ghosn, les deux partenaires ont coupé les ponts, ou presque. Renault a abaissé sa participation dans Nissan à 15%, et l’alliance a fermé sa centrale d’achat commune, dernier vestige des rares partenariats qu’elle avait réussi à nouer.

Mitsubishi, le troisième de la bande

Mais ce qu’on a tendance à oublier, c’est que depuis 2016, l’alliance Renault-Nissan s’appelle Renault-Nissan-Mitsubishi ! Le troisième larron, dont Nissan est l’actionnaire majoritaire (à 34%) a fait sa grande entrée grâce à son compatriote. À la clé, une stratégie « win-win » : d’abord permettre à Mitsubishi Motors de se relancer en Europe en le faisant profiter des dernières technologies de l’alliance, notamment électrifiées. C’est chose fait aujourd’hui avec les nouvelles Colt et ASX qui sont des Clio et Captur rebadgées. Et à l’inverse, faire profiter à Renault et...Lire la suite sur Autoplus