Missiles nord-coréens, îles Fidji, Tunisie : les informations de la nuit

Deux missiles balistiques tirés par la Corée du Nord. Le pays a procédé dimanche 18 décembre au lancement de deux missiles balistiques. L’état-major interarmées sud-coréen a déclaré avoir détecté des missiles balistiques tirés depuis la zone de Tongchang-ri dans la province de Pyongan du Nord (nord-ouest) en direction de la mer de l’Est, aussi appelée mer du Japon, rapporte The Korea Herald. Les missiles ont été détectés entre 11 h 13 (3 h 13 heure de Paris) et 12 h 05 (4 h 05). “Le lancement du missile balistique est considéré comme une réaction contre l’adoption par les Nations Unies d’une résolution sur les droits de l’homme en Corée du Nord pour la 18e année consécutive et l’adoption par le Japon d’une stratégie de sécurité pour garantir la capacité de contre-attaquer la base ennemie”, écrit le journal. “La dernière provocation de la Corée du Nord est la première en douze jours […] et survient environ un mois après le lancement du Hwasong-17, un missile balistique intercontinental, depuis la région de Sunan à Pyongyang vers la mer de l’Est le 18 novembre.”

Législatives aux Fidji : aucune majorité claire, tous les votes comptabilisés. “Aucun parti ne dispose d’une majorité absolue pour revendiquer la victoire aux élections” législatives organisées mercredi aux îles Fidji, et dont les résultats définitifs ont été publiés dimanche, “ce qui signifie […] qu’une coalition est nécessaire en l’état actuel des choses”, peut-on lire sur le site de la Fiji Broadcasting Corporation. Le parti du Premier ministre sortant Frank Bainimarama, Fiji First, et la coalition menée par son rival politique Sitiveni Rabuka devraient obtenir chacun 26 sièges au sein du Parlement qui en compte 55, selon le décompte officiel des votes du scrutin de mercredi publié sur internet par le Bureau électoral fidjien. Mais pour le média, le Parti libéral social-démocrate est en position de “faiseur de roi” et “décidera qui formera le prochain gouvernement des Fidji”.

Tunisie : faible participation aux élections législatives, l’opposition appelle Kaïs Saïed à la démission. Seuls 8,8 % des électeurs tunisiens se sont rendus aux urnes, samedi, pour participer au scrutin, a annoncé dans la soirée le président de l’Instance supérieure indépendante pour les Élections, Farouk Bouasker, sur la base de résultats officiels préliminaires, rapporte La Presse. Ouverts à 8 heures, les bureaux de vote ont fermé à 18 heures. La coalition d’opposition, “Front du salut national”, a appelé le président Kaïs Saïed à démissionner, estimant qu’il avait perdu toute légitimité. Pour l’expert en droit constitutionnel Amine Mahfoudh, cité par Tunisie Numérique, ce faible taux de participation “constitue un retrait de confiance […] de la part du peuple, dont 92 % ont annoncé leur refus du programme du président”.

[...] Lire la suite sur Courrier international