"Je me suis mis en boule pour encaisser les coups", Palmieri témoigne après sa violente agression lors d’un match amateur en Corse

En arrivant au stade de Cargèse, Julian Palmieri ne s’imaginait pas une seconde ce qu’il allait vivre. Le latéral de 37 ans été victime d’une agression lors d’un match de Régional 3 (huitième division) avec son club du FC Lupinu, dimanche en Corse. La rencontre a totalement dérapé après seulement trois minutes et vingt secondes de jeu. Un contact anodin entre un défenseur du FC Lupinu et le n°8 de Cargèse a entraîné un déchaînement de violence sur le terrain. En tentant de séparer les belligérants, Julian Palmieri a été frappé par plusieurs membres de l’équipe adverse.

"J’en prends une dans la bouche. Puis ils s’y sont mis à deux, trois, quatre, cinq sur moi. J’en repousse un, deux, mais je ne suis pas Superman. Je me suis mis en boule pour encaisser les coups", raconte dans L'Équipe l’ancien joueur de Lille, Metz ou Bastia. Dans les échauffourées, son coach, Loïc Capretti, est également passé à tabac: "Le 8, encore lui, lui met une droite. Mon entraîneur tombe et le 2 lui met une reprise de volée dans la tête. Heureusement, notre gardien s’est jeté sur lui en protection."

"Il a la marque des crampons dans le dos et il ne peut plus bouger"

La vision de l’entraîneur du FC Lupinu au sol a visiblement calmé un peu les esprits, mais l’arbitre a choisi de ne pas relancer la rencontre. Loïc Capretti a été transporté à l’hôpital, où il est resté en observation jusqu’au lendemain matin, avant de se voir prescrire dix jours d’ITT. "Je suis allé le voir chez lui. Il a la marque des crampons dans le dos et il ne peut plus bouger", témoigne Palmieri, qui assure malgré tout vouloir poursuivre son expérience dans le football amateur, en invitant la Fédération française de football à "punir sévèrement" les responsables de ces incidents.

Article original publié sur RMC Sport